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«Frais cabarets»: surveillez votre facture!

Les «frais cabarets» – un montant de 4$ à 7$ par repas facturé dans certaines résidences privées pour aînés (RPA) afin de faire la livraison aux chambres – sont de retour suite à leur suspension en mars dernier. Des conditions strictes doivent cependant être remplies afin de facturer les résidents. Des balises nécessaires que réclamaient les organismes, comme le Réseau FADOQ qui avait vertement dénoncé ces frais inadmissibles.



Le déconfinement progressif entraîne le retour des «frais cabarets» dans les RPA. Ainsi, tel que mentionné dans les «Directives au réseau de la santé et des services sociaux» du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec: «Les services de repas doivent être offerts dans la salle à manger, en respectant la distanciation physique ou le concept de bulle pour la clientèle avec troubles neurocognitifs, à moins d’indication clinique contraire ou d’éclosion. Dans un tel cas, la RPA doit privilégier la livraison et la prise des repas dans les unités locatives des résidents.»

Ainsi, si une salle à manger est disponible et sécuritaire – c’est-à-dire qu’elle est suffisamment grande pour accueillir les résidents en respectant les 2 mètres de distance – des «frais cabarets» pourront être facturés aux résidents qui désirent recevoir leur repas dans leur chambre plutôt que dans la salle à manger.

À l’inverse, si la salle à manger n’est pas assez grande et qu’il est impossible d’y respecter les mesures de distanciation sociale, les résidents ne doivent pas être facturés pour continuer de recevoir leur repas dans leur chambre.

Il est également interdit de charger les «frais cabarets» à un résident confiné dans sa chambre en raison de son état de santé (après avoir été déclaré positif à la COVID-19 ou en attente d’un résultat de test de dépistage, par exemple).

Le mot d’ordre: surveillez bien votre facture!