10 choses que vous ne savez (peut-être) pas à propos de Sherbrooke
Vous pensez bien connaître la plus grande ville des Cantons-de-l’Est? Voici quelques infos qui inspireront peut-être vos prochaines visites…
1- Les Abénakis ont été les premiers à vivre dans le secteur
Située au confluent des rivières Magog et Saint-François, Sherbrooke a eu comme premier nom «Ktinékétolékouac», qui signifie «grandes fourches». L’Université de Sherbrooke propose d’ailleurs un cours d’introduction à la langue abénakise.
Différentes légendes sont liées aux Autochtones et aux premiers colons. On raconte notamment que des fiancés en fuite se seraient échoués sur l’îlot rocheux du Pin solitaire et qu'un arbre, aujourd’hui remplacé par une croix, a été planté par le jeune homme en guise de pierre tombale quand sa promise est décédée.
2- Sherbrooke s’est aussi déjà appelé Hyatt’s Mills
En 1802, Gilbert Hyatt bâtit un moulin à farine, alors que Jonathan Ball construit une scierie sur la rive opposée. «Les premiers immigrants britanniques arrivent à Hyatt’s Mills en 1815», rappelle Destination Sherbrooke.
3- La ville tire son nom de sir John Coape Sherbrooke
Baptisée ainsi en l’honneur de ce gouverneur en 1818, la ville, qui n’était alors qu'un hameau, était déjà habitée par quelques familles de colons depuis 25 ans. «En 1852, l’arrivée du train permet de rompre l’isolement de Sherbrooke tout en favorisant son développement économique, peut-on lire sur le site de Destination Sherbrooke. De nouveaux arrivants, d’origine irlandaise, s’affairent à la construction du chemin de fer.»
4- C’est ici que s’est installée la première filature de coton du Canada
Après la première filature de coton, établie en 1844, une filature de laine a été inaugurée en 1867. L’industrie textile a longtemps été la première force économique des Cantons-de-l’Est.
5- Lieu historique patrimonial, le Théâtre Granada a joué un rôle important dans l’histoire de la ville
Cette salle de spectacle inaugurée en 1928 a permis aux Sherbrookois de suivre l’actualité grâce aux films qui y étaient présentés: naissance des jumelles Dionne, allocution du premier ministre Taschereau en 1929, nouvelles du front durant la Seconde Guerre mondiale... L’endroit appartient à la ville depuis 1997. De nombreux artistes québécois et internationaux s’y sont produits, dont Gilles Vigneault, Arcade Fire et Juliette Gréco.
6- L’ancienne prison Winter serait... hantée
Construite en 1865, cette prison fermée en 1990 a longtemps été laissée à l’abandon. À la fin de 2019, la Ville a annoncé des investissements de 600 000$ et Destination Sherbrooke, de 150 000$. L’objectif? Rendre le plus vieux bâtiment de pierre de taille de la ville accessible aux visiteurs, a rapporté La Tribune en décembre 2019. «Il y a toutes sortes d’histoires à raconter parce qu’elle a marqué l’histoire, a souligné David Lacoste, directeur de la Société d’histoire de Sherbrooke, au journaliste Jonathan Custeau. Il y a eu six pendaisons en cinquante ans et le mur d’enceinte est le seul qui soit intact au Canada. Quand on rentre dans la cour, on sent la sévérité du lieu. C’est tout ça qu’il faut raconter et montrer.» Le Musée d’histoire de Sherbrooke désire transformer l’ancienne prison Winter en musée.
En 2023, la prison Winter a été classée site patrimonial par Québec.
7- L’une des plus anciennes microbrasseries du Québec se trouve à Sherbrooke
Le Lion d’Or a brassé ses premières bières en 1986, tout comme deux autres microbrasseries de la Belle Province. «Elle détient le permis numéro 3», souligne Danie Béliveau, responsable des relations de presse chez Tourisme Cantons-de-l’Est. Situé dans une maison victorienne, le pub typiquement anglais est l’endroit parfait pour déguster des fish’n’chips accompagnés de l’une des bières maison. Des visites guidées sont également offertes.
8- Comme Montréal, Sherbrooke a une montagne au centre-ville
Il est possible de pratiquer la randonnée, le vélo, le ski de fond et le vélo à pneus surdimensionnés au parc du Mont-Bellevue, qui se trouve sur les propriétés de la Ville de Sherbrooke et de l’Université de Sherbrooke. Les amateurs de ski alpin peuvent aussi dévaler ses pentes.
9- Sherbrooke compte de nombreuses murales
«Les murales de Sherbrooke attirent des milliers de visiteurs dans la ville chaque année, souligne Danie Béliveau. Il y a d’ailleurs eu un symposium il y a quelques années.»
10- Destination Sherbrooke invite les visiteurs à explorer la ville grâce à des balados
En plus des visites sous le thème des murales, BaladoDécouverte propose plusieurs balades, dont un circuit patrimonial, Sherbrooke rétro, et un aperçu des microbrasseries et des pubs.
Sources: Tourisme Cantons-de-l’Est, Destination Sherbrooke, Érudit, l’Encyclopédie canadienne, La Tribune.