Finances personnelles
Le REER marque l’actualité financière de la semaine
La saveur du mois: le REER!
S’il y a un thème dont vous entendrez parler allègrement d’ici le 29 février 2016, c’est bien celui du régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Vous avez jusqu’à cette date butoir pour y déposer votre cotisation de l’année 2015, dans l’objectif de diminuer votre revenu imposable de l’année fiscale concernée.
Pourquoi choisir le REER, d’emblée? «Une personne qui gagne 50 000$, cotise 5 000$ à un REER et en réclame la déduction paie de l’impôt comme si elle avait gagné seulement 45 000$. Les revenus générés par les placements du REER ne sont pas imposés tant qu’ils demeurent à l’intérieur du régime», explique l’Institut québécois de planification financière (IQPF) dans ce billet, qui résume à merveille les modalités générales du régime.
Cette année, et bien que la campagne REER semble cibler particulièrement la génération Y, les familles avec enfants fréquentant un service de garde subventionné par l’État ont grandement intérêt à cotiser au REER pour tenter d’abaisser leur revenu net familial sous la barre des 50 000 $. À défaut, des frais de garde supplémentaires viendront s’ajouter à la contribution de base au moment de la complétion de leur rapport d’impôt provincial.
Pas toujours facile de déterminer dans quel régime déposer vos deniers. Pour ceux et celles qui tergiversent encore et qui hésitent entre REER, CELI et REEE, prenez quelques minutes pour lire le petit guide que j’ai rédigé sur le sujet.
Bref, que vous souhaitiez découvrir la répartition d’actifs optimale pour le REER ou le CELI ou que vous souhaitiez préparer votre retraite adéquatement malgré les difficultés associées à votre statut de travailleur autonome, la campagne REER est le moment idéal pour ce faire: les différentes institutions bancaires font des pieds et des mains pour vous informer et bien vous servir. Quoique certaines de leurs pratiques dérangent…
Impossible, donc, de passer sous silence cette salve du MÉDAC (Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires), qui s’insurge du marketing déguisé des grandes banques canadiennes. «Prendre les gens pour des valises… d’argent», titre judicieusement ce communiqué. L’organisme y dénonce la multiplication des conseils d’investissement que diffusent les institutions financières à l’intention des épargnants, non sans mousser au passage «leurs propres solutions financières maison».
Bourse: la question qui tue
La Bourse, vers le haut, ou vers le bas? Vendredi dernier, les investisseurs ont assisté à une forte remontée des indices boursiers et à un sursaut prononcé du prix du baril de pétrole. L’indice S&P/TSX de la Bourse de Toronto s’est envolé de 354 points, ou de près de 3%, et chacun des dix sous-secteurs a grimpé de plus de 1%. Dès le lundi suivant, par contre, l’humeur était moins à la fête sur les marchés, et ces derniers ont retranché plus de la moitié des gains réalisés lors du «super vendredi» en question. Les investisseurs réagissent de façon excessive aux fluctuations du pétrole, entraînant ainsi une volatilité accrue sur les bourses du monde entier.
Vient qu’on ne sait plus trop sur quel pied danser! Sommes-nous en présence «d’une simple correction ou d’une déroute boursière majeure?», demande Jean Gagnon, sur Les Affaires. Pour le moment, mieux vaut prendre une profonde respiration, vous en tenir à votre philosophie de placement et laisser la tempête passer. «Ne vous laissez pas emporter par les occasions d'achats et les fluctuations du marché à court terme», résume Christine Benz, sur Morningstar.
Le LOL du jour: les milliards de Pablo
Pablo Escobar, lui, était riche. Très riche. Il était, aussi, le baron de la drogue colombien! Son histoire a d’ailleurs été portée à l’écran par Netflix. Le chef du cartel de Medellín avait pris pour habitude d’enfouir des millions à gauche et à droite, sous terre, dans des champs ou dans les recoins de ses nombreuses résidences.
Or, voilà que Le Figaro raconte l’histoire de Christian de Berdouare, acheteur d’une des villas ayant appartenu à M. Escobar, justement. Le nouveau propriétaire — qui a déboursé 10 millions de dollars en 2014 pour mettre la main sur ce bien immobilier situé à Miami Beach — est en train de démolir la résidence, pierre par pierre, dans l’espoir d’y découvrir des trésors enfouis. Il souhaite ensuite y ériger une résidence plus majestueuse. «Il peut y avoir du cash, de l’or, des bijoux, des corps - on peut trouver n’importe quoi», a-t-il déclaré, dans ce billet. Vous doutez de sa démarche? Pour le moment, un coffre vient d’être découvert… et il a été volé l’instant d’après. Et dites-vous que certains ont déjà vu la chance leur sourire de cette manière…