Le « WOW ! » de la semaine
L’Oasis d’Aboukir à Paris, le mur végétal chouchou des réseaux sociaux
En plein cœur du 2e arrondissement de Paris se dresse un mur végétal haut de 250 mètres. Baptisé l'Oasis d'Aboukir, cet espace de 250 mètres carrés compte 7600 plantes de 237 espèces différentes. Depuis son inauguration en 2013, ce lieu attire locaux et touristes, dont les photos suscitent bien des «oh!» et des «ah!» sur les réseaux sociaux.
Ficus, fuchsias, bergénias, géraniums… les plantes de l’Oasis d’Aboukir sont variées et changent de couleurs au fil des saisons, pour le plus grand plaisir des yeux. Cette création de Patrick Blanc, botaniste et inventeur du mur végétal, ne manque pas d’attirer l’attention. Depuis son aménagement en 2013, il est passé d’un mur de «pousses» à un espace végétal dense et touffu, ce qui le rend encore plus attrayant.
Ce projet répondait à une commande de la Ville de Paris, qui répondait elle-même à la demande d’un particulier. En effet, c’est le propriétaire du 83, rue d’Aboukir qui a d’abord contacté le maire de son arrondissement afin de savoir ce qu’il était possible de faire pour redonner un peu de «pep» à son quartier, laissé dans un triste état depuis le déclin de l’activité textile.
Le 83, rue d’Aboukir, situé à l’angle de la rue des Petits Carreaux, s’est avéré l’endroit idéal pour une opération charme. En plus du mur végétal, une petite place piétonne a été aménagée afin de permettre aux passants de savourer la beauté de l’endroit en toute quiétude.
Œuvre d’art en soi, le mur de Patrick Blanc est devenu une «véritable nouvelle star dans le quartier».
Un entretien quotidien… et coûteux!
Qui dit plantes dit arrosage. L’Oasis d’Aboukir est dotée d’un système d’arrosage quotidien qui se déclenche automatiquement toutes les 4 heures. À cela s’ajoute la coupe, de deux à trois fois par année, qui, elle, nécessite une nacelle élévatrice. Selon Maison à Part, le prix pour l’entretien annuel du mur végétal tournerait autour de 125 000 euros.