10 choses que vous ne savez (peut-être) pas à propos de La Tuque
La Tuque, en Haute-Mauricie, intrigue. D’abord à cause de son nom, mais aussi parce que nombreux sont ceux qui empruntent la superbe route 155 pour aller vers le Lac-Saint-Jean et s’y arrêtent seulement le temps d’un plein d’essence. Pourtant, le secteur a aussi beaucoup à offrir! Voici quelques faits surprenants qui vous donneront peut-être envie d’y passer un peu plus de temps.
1- La Tuque doit son nom à une montagne… en forme de tuque
Une surprise? Pas vraiment. Par contre, ne tentez pas de trouver ladite montagne parce qu’elle a perdu sa forme quand un barrage a été construit.
2- La Tuque est aussi grande que la Belgique
La Tuque est la plus grande ville en superficie au Québec! Divisée en sept secteurs, elle comprend aussi les municipalités de Lac-Édouard et La Bostonnais. «On retrouve sur le territoire de Ville de La Tuque plus de 10 000 lacs, de nombreuses rivières, 30 000 km de chemins forestiers, la ligne de chemin de fer reliant Shawinigan à Senneterre en Abitibi, sept barrages d’Hydro-Québec, chacun lié à une centrale hydroélectrique, des centaines de kilomètres de sentiers de motoneige, de quad, de vélo, de raquette, de ski de fond et de vélo de montagne», résume le site Internet de la ville.
3- La Tuque est accessible en train
Il est possible de se rendre à La Tuque à bord du train de passagers qui se dirige vers Senneterre. Très charmante, la petite gare abrite aussi l’office de tourisme. Le trajet prend environ cinq heures depuis Montréal. Plusieurs pourvoiries proposent d’aller y chercher les clients. Comme les retards du train sont fréquents, prenez soin de confirmer l’heure du départ sur le site de VIA Rail ou sur l’application mobile.
4- La culture autochtone y est de mieux en mieux mise en valeur
Le pow-wow de Wemotaci, qui a lieu chaque année au début de septembre, attire de plus en plus de curieux. Oui, les visiteurs sont les bienvenus! Un transport est même organisé par le Centre d’amitié autochtone de La Tuque.
Situé sur les terres ancestrales de la Nation Atikamekw, le Club Odanak a été racheté en 2003 par le Conseil de la Nation Atikamekw de Wemotaci. Le site compte 45 km2 de territoire, dont 40 km de sentiers pédestres et 16 lacs et étangs. Bien que les chasseurs et les pêcheurs constituent la clientèle traditionnelle des pourvoiries, des familles à la recherche d’expérience en plein air fréquentent aussi l’auberge.
Le parc du lac Saint-Louis inaugurera par ailleurs bientôt un centre d’interprétation autochtone et une boutique.
5- En hiver, ce ne sont pas les activités qui manquent!
Entre le ski de fond, le ski alpin, la raquette, le patin, la pêche sur glace et le traîneau à chiens, vous aurez l’embarras du choix. Ski La Tuque compte, par exemple, 13 pistes, un snowpark et une pente-école. La descente en tubes y est aussi très populaire.
De janvier à mars, apportez vos patins pour profiter de la patinoire gratuite du parc des Chutes-de-la-Petite-Rivière-Bostonnais. On peut également louer des raquettes et explorer les environs.
6- Il est possible de visiter un ancien poste de traite
Le premier poste de traite de la Mauricie a vu le jour à Trois-Rivières en 1634. Ont suivi les autres de la région, dont celui de La Tuque. De mai à octobre, le Centre d’interprétation de la traite des fourrures du parc des Chutes-de-la-Petite-Rivière-Bostonnais propose des visites guidées pour mieux comprendre cette époque.
«Au tout début du XVIIe siècle, la traite des fourrures représentait non seulement une importante activité économique, mais également un moyen servant des fins politiques et scientifiques», explique le site de Tourisme Haute-Mauricie. Le commerce des fourrures permettait de tisser des relations avec les autochtones. Son développement est aussi lié à la colonisation du territoire. Le bassin de la rivière Saint-Maurice étant l’habitat de nombreux castors, la région a joué un rôle important dans son histoire.
7- Félix Leclerc est né à La Tuque
Né le 2 août 1914, Félix Leclerc a passé son enfance à La Tuque avec ses 10 frères et sœurs. Un complexe culturel porte aujourd’hui le nom du poète, auteur, compositeur et chanteur, dont la vie a été portée au grand écran en 2017. Aussi au parc des Chutes-de-la-Petite-Rivière-Bostonnais, des panneaux d’interprétation relatent son enfance. De mai à octobre, des guides-animateurs remontent le temps pour faire découvrir la ville du petit Félix aux visiteurs.
8- Bye bye moustiques!
On imagine tout de suite des hordes de moustiques assoiffés de sang quand on pense à la Haute-Mauricie. S’il est vrai que des bestioles sévissent toujours pendant la belle saison, sachez que le centre-ville de La Tuque a recours depuis une dizaine d’années à l’arrosage biologique en été pour enrayer l’ennemi volant.
9- On peut y croiser des ours, des lynx et même des loups
D’accord, on n’a pas forcément envie d’arriver nez à nez avec l’un de ces spécimens en se promenant en forêt. Mais on se trouve bel et bien en territoire sauvage. La chasse à l’ours fait d’ailleurs partie des activités de prédilection du secteur. Bien que les attaques envers les humains soient rares, mieux vaut se renseigner avant d’aller se perdre dans les sentiers de randonnée.
10- Votre tasse à café a peut-être été fabriquée à La Tuque
L’une des choses qu’on remarque en arrivant à La Tuque est l’odeur. Les responsables: les usines. L’une se spécialise dans la fabrication de carton alimentaire utilisé, entre autres, pour les boîtes de céréales et les gobelets à café, et la seconde, en bâtons de Popsicle et de pogo. Rassurez-vous: dès qu’on s’éloigne du centre-ville, l’odeur s’atténue!
Merci à la Ville de La Tuque, à Tourisme Haute-Mauricie, à ViaRail et au Club Odanak.