Visite gratuite de Séoul entre deux avions
Séoul fait partie des villes que je souhaite explorer depuis belle lurette. J’étais donc aux anges quand j’ai appris que j’aurais une escale d’une douzaine d’heures à l’aéroport d’Incheon à mon retour du Cambodge!
Toujours au sommet des palmarès des meilleurs aéroports du monde, Incheon a de quoi tenir occupé le plus hyperactif des voyageurs. Il compte un cinéma, une patinoire, de nombreuses boutiques et des espaces de repos franchement invitants. Surtout, l’aéroport propose des «Free transit tours» de une à cinq heures, selon la durée de notre escale.
Voyageant avec mon amie Maude, alias MC Globetrotteuse, nous avons tenté de réserver une visite de cinq heures avant notre départ, mais sans succès. «Tout était complet, m’a écrit ma compagne de voyage, qui avait pris les choses en main. J’ai donc réservé une visite de deux heures.» C’est mieux que rien!
Une fois sur place, nous nous rendons au comptoir d’information pour voir si des places se sont libérées. «Oui, il est possible de prendre part à la visite de cinq heures, nous annonce la préposée. Départ à 10h!» Voilà qui nous aide à nous sortir de notre torpeur. Après un vol de nuit de cinq heures, disons que nous ne sommes pas au meilleur de notre forme. Mais pas question de passer à côté de la chance d’avoir un aperçu de la ville! «Tout ce que vous aurez à payer est 10$ US pour le lunch.»
Premier arrêt: le palais Gyeongbokgung
Le palais Changdeok, initialement au programme, étant fermé le lundi, nous visitons plutôt celui de Gyeongbokgung et la rue Insadong. En compagnie d’une trentaine d’autres voyageurs des quatre coins de la planète, nous montons à bord de l’autobus.
Nous roulons pendant près d’une heure avant d’arriver à notre première escale. Notre guide est haute comme trois pommes et son accent rend la compréhension ardue. Dans la foule, nous devons nous assurer d’avoir son drapeau orange dans notre champ de vision, histoire de ne pas perdre le groupe.
L’endroit est immense. Nous comprenons rapidement qu’il nous sera impossible de tout visiter. Premier palace de la dynastie Joseon érigé en 1395 sous les principes du feng shui, Gyeongbokgung est également le premier palais où le roi habitait en plus de diriger le pays. Il est entouré des montagnes Bugaksan, Namsan, Inwangsan et Naksan, ce qui rend le site encore plus extraordinaire.
Les gens qui se rendent sur place par leurs propres moyens peuvent également prendre part à des visites guidées en anglais à différents moments de la journée.
Je remarque de nombreuses femmes vêtues de robes d’époques. «C’est une mode, m’explique la guide. Elles aiment se faire prendre en photo costumées ainsi.» Chose certaine, elles ne se font pas prier pour prendre la pause un peu partout sur le site.
Deuxième arrêt: Insadon
Nous remontons à bord de l’autobus et mettons le cap sur Insadon. Avant d’explorer le quartier, nous allons nous sustenter. J’opte pour un grand classique, un bibimbap, à base de riz, de légumes marinés et de viande. Celui qu’on nous sert est toutefois végétarien. Les ingrédients viennent séparément. Nous ajoutons le riz et mélangeons. MIAM!
Une fois repues, Maude et moi allons nous balader dans le quartier. Nous disposons de 45 minutes, top chrono! Entre les stands de nourriture, les façades design et les boutiques branchées, nous ne savons pas où mettre la tête. Nous avons l’impression de nous retrouver devant un buffet sans arriver à choisir les plats à privilégier. Chose certaine, ces quelques minutes de flânerie nous donnent envie de revenir explorer les environs plus en profondeur.
À 14h tapant, nous sommes de nouveau dans l’autobus. Bilan de l’aventure: bien que très en surface, la visite nous aura permis de tuer le temps de fort agréable manière.
Nous revenons à l’aéroport à l’heure prévue. Là-bas, une surprise de taille nous attendait: un surclassement! Dans nos sièges transformés en lits dans les nouveaux appareils Boeing 787, nous récupérons de précieuses heures de sommeil. Magique!
Cet escale a été réalisée dans le cadre d’un voyage au Cambodge avec Village Monde et la Fondation Air Canada. Merci à Air Canada pour le surclassement, plus qu’apprécié!