La chronique Voyages en images

Auteur(e)
Photo: Mélanie Crête

Marie-Julie Gagnon

Auteure, chroniqueuse et blogueuse, Marie-Julie Gagnon se définit d’abord comme une exploratrice. Accro aux réseaux sociaux (@mariejuliega sur X et Instagram), elle collabore à de nombreux médias depuis une vingtaine d’années et tient le blogue Taxi-brousse depuis 2008. Certains voyagent pour voir le monde, elle, c’est d’abord pour le «ressentir» (et, accessoirement, goûter tous les desserts au chocolat qui croisent sa route).

La Corse, entre mer et montagne

L’île de Beauté porte bien son nom. Au-delà de la Méditerranée, son relief dessine des paysages tantôt dramatiques, tantôt vallonnés. Récit en images d’une merveilleuse croisière de huit jours en Corse à bord du MV La Belle des océans, confortable navire de CroisiEurope de 65 cabines et suites, où l’exploration est au cœur de l’expérience.


1- La Belle des océans

Notre navire compte sept ponts et peut accueillir jusqu’à 130 passagers. Il mesure 103 mètres de long sur 15 de large. Chacune des cabines offre une vue sur l’extérieur.

Notre bateau de croisière. Photo: Marie-Julie Gagnon

2- Bastia, en Haute-Corse

Il suffit de prendre un peu de hauteur pour voir les tons de bleu et de vert s’entrelacer. Si la Méditerranée envoûte, les montagnes affirment le caractère bien trempé de l’île. Les falaises escarpées et les villages perchés sur les rochers démontrent bien la diversité des paysages. Jeter l’ancre à Bastia est l’occasion de se balader dans le vieux port et de s’arrêter dans ses petits commerces, d’admirer la citadelle érigée par des gouverneurs de Gênes, ses églises et la cathédrale Sainte-Marie. On fait bien sûr escale au marché pour goûter différentes spécialités, dont les migliaccioli, sortes de crêpes au fromage. On emprunte ensuite – ou avant, comme lors de notre voyage – les routes en épingle vers le cap Corse.

La Méditerranée dans toute sa splendeur. Photo: Marie-Julie Gagnon 
La place du marché de Bastia est l’endroit où flâner tranquillement pour découvrir et goûter une foule de produits locaux. Chaleur oblige en été, on s’arrête aussi pour boire un verre sur la terrasse. Photo: Marie-Julie Gagnon
Toute résistance est inutile: ces crêpes au fromage vendues 1 euro au marché de Bastia sont savoureuses! Photo: Marie-Julie Gagnon 

3- Le cap Corse

On décrit le cap Corse comme une «île dans l’île». En autobus, nous faisons le tour de la péninsule pour découvrir ce secteur plus sauvage. À flanc de colline, les «villages balcons» ont conservé leur charme d’antan. On aperçoit les oliviers et les châtaigniers, mais aussi les plantes typiques du maquis, comme le ciste, le myrte et l’arbousier. Les amateurs de vin voudront s’arrêter à Patrimonio pour en déguster quelques-uns, notamment au Domaine de Murtone. La route qui fait le tour du cap Corse traverse plusieurs villages, dont Nonza.

Occupé dès la préhistoire, Nonza se trouve sur un piton rocheux. Photo: Marie-Julie Gagnon

4- Porto-Vecchio

Voilà un joli village qu’il vaut mieux visiter tôt en journée, avant l’arrivée de la foule. Ses rues étroites sont bordées par diverses boutiques, bars et restaurants, tous plus invitants les uns que les autres. J’opte pour la visite guidée de la ville plutôt que pour une escapade à la plage. Je le regrette un peu en voyant les images spectaculaires de l’eau turquoise et des étendues de sables bordées de pins de Palombaggia... N’empêche, Porto-Vecchio vaut aussi le détour!

Porto-Vecchio est un joli village qu’il vaut mieux visiter tôt en journée, avant l’arrivée de la foule. Photo: Marie-Julie Gagnon

5 - Bonifacio

De Porto-Vecchio, nous partons pour l’incontournable Bonifacio, à la pointe sud de l’île. Perchée sur une falaise, la citadelle nous transporte au Moyen Âge. Les 187 marches de l’escalier du roi d’Aragon taillées dans les rochers font partie des éléments qui piquent la curiosité. Après avoir arpenté la ville, une excursion en mer s’impose pour prendre la pleine mesure de l’endroit. Vu d’en bas, Bonifacio génère encore plus de points d’exclamation!

Érigé sur un plateau calcaire à couches horizontales, Bonifacio impressionne encore plus vu d’en bas. Côté mer, la falaise atteint environ 60 mètres de hauteur. Photo: Marie-Julie Gagnon
Entre le village et la mer, nous n’avons pas résisté à l’envie de nous aventurer dans les petits sentiers. Photo: Marie-Julie Gagnon
Des escaliers qui offrent une tout autre perspective! Photo: Marie-Julie Gagnon 

6- Les îles Lavezzi

Depuis Bonifacio, il est possible de prendre part à une excursion pour voir de plus près les îles inhabitées de Lavezzi. Avec leurs rochers en granite et leurs plages, elles forment une étonnante réserve naturelle. Point le plus méridional de la France métropolitaine – à 1 heure de navigation de la Sardaigne –, l’archipel impressionne entre autres par ses criques, ses plages et la couleur de son eau.

Avec leurs rochers en granite et leurs plages, les îles inhabitées de Lavezzi forment une étonnante réserve naturelle. Photo: Marie-Julie Gagnon

7- Ajaccio

La ville natale de Napoléon compte de nombreux atouts. Du port, où le bateau sera amarré pendant 48 heures, il est facile de rejoindre à pied boutiques, musées et plage. Le Palais Fesch, musée des beaux-arts, est à voir absolument, et la plage Saint-François est idéale pour faire trempette. Du côté des îles Sanguinaires, le sentier des douaniers remonte le littoral vers le nord jusqu’à la plage Saint-Antoine, à Capo di Feno. On y accède par le stationnement de la Parata, qu’on repère facilement grâce à sa tour génoise.

La plage Saint-François. Photo: Marie-Julie Gagnon
Le sentier des douaniers. Photo: Marie-Julie Gagnon

8- Saucisson et fromage

Il ne faut pas bouder son plaisir, les saucissons et fromages sont divins sur l’île de Beauté! Un bon endroit pour se ravitailler: le marché d’Ajaccio, à deux pas du port.

Saucissons au marché d’Ajaccio. Photo: Marie-Julie Gagnon
Fromages au marché d’Ajaccio. Photo: Marie-Julie Gagnon

9- Le cimetière marin d’Ajaccio

Sur la route des îles Sanguinaires, le cimetière marin a été créé en 1834. Agrandi en 1874 et en 1936, l’endroit abrite des chapelles familiales. Parmi les célébrités qui y ont été inhumées, impossible de ne pas mentionner Tino Rossi.

Tombe Tino Rossi au Cimetière marin d'Ajaccio. Photo: Marie-Julie Gagnon

10- La vie à bord du navire

Comme la navigation se fait surtout la nuit, les journées sont consacrées à la découverte de l’île. Sauf exception, les déjeuners, les soupers et quelques dîners se prennent à bord. Après une journée d’exploration, la piscine est particulièrement appréciée. Un spa et une salle de sport sont également accessibles.

La Belle des océans porte bien son nom! Photo: Marie-Julie Gagnon
Parce que toute bonne chose a une fin, on quitte Ajaccio pour retourner vers Nice… Photo: Marie-Julie Gagnon

Pratico-pratique

  • Cette croisière est offerte entre juin et octobre. Le départ et l’arrivée se font à Nice. C’est l’occasion de prolonger le séjour dans cette superbe ville!
  • Le MV La Belle des océans est un navire 5 ancres, soit la catégorie la plus luxueuse de CroisiEurope. Prix: à partir de 2599 euros (3821$), incluant les repas et les boissons. Les derniers départs de la saison auront lieu les 10 et 17 octobre.
  • Selon les conditions de navigation, il arrive que l’horaire prévu diffère un peu et que certaines escales ne soient pas accessibles.
  • Le reste de l’année, le MV La Belle des océans navigue notamment en Andalousie et au Maroc, ainsi que dans les îles Canaries.
  • Air Transat propose des vols Montréal-Nice entre mai et octobre.

Ce voyage a été rendu possible grâce à des invitations de CroisiEurope et Air Transat. Merci!