Le « WOW ! » de la semaine
L’Anneau, un nouveau symbole pour Montréal
Une œuvre monumentale transformera le visage du centre-ville de Montréal en juin prochain. L’anneau géant conçu par l’architecte-paysagiste Claude Cormier deviendra sans doute un emblème de la métropole.
23 tonnes et 29 mètres de diamètre: ce sont les dimensions impressionnantes de L'Anneau, l’installation qui flottera (littéralement) à quelques mètres au-dessus de l’esplanade de la Place Ville Marie dans quelques mois.
Celle-ci sera suspendue en haut du nouvel escalier qui a été construit dans l’axe de l’avenue McGill College. Elle donnera d’un côté sur l’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth et permettra d’apercevoir la croix du mont Royal de l’autre. Quatre points d’attache et des structures émanant de l’anneau ancreront l’œuvre immense aux deux bâtiments qui le supportent.
Le cercle en acier se taillera une place au centre-ville pour de bon, et non de façon temporaire comme c’est souvent le cas des aménagements urbains.
Ivanohé Cambridge, propriétaire de l’esplanade, a confié ce mandat de 5 millions de dollars à Claude Cormier en décembre 2020. L’entreprise trifluvienne Marmen s’occupe pour sa part de sa fabrication.
Comme le souligne Claude Cormier + associés sur leur site web, l’œuvre sera doucement éclairée dès septembre pour être visible de jour comme de nuit. «L’anneau dialogue[ra] avec la croix illuminée du mont Royal et les couronnements des édifices riverains. Cet effet de lune enrichi[ra] le ciel montréalais d’un symbole clair, franc, lisible», estime l’équipe.
Claude Cormier n’en est pas à ses premières armes dans la métropole. L’architecte-paysagiste enjolive le quotidien des Montréalais depuis des années. On lui doit entres autres les boules multicolores sur la rue Sainte-Catherine Est, la cour du 1, square Phillips et le réaménagement de la frange nord du square Dorchester. L’esplanade et la forêt d’arbres roses du Palais des congrès font aussi partie de ses créations.