Archives annuelles : 2018

Une activité de «plein air» hors-norme en République dominicaine

Une balade à cheval suivie d’une courte randonnée en forêt et d’une descente en rappel au fond d’une grotte qu’on explore ensuite à la lampe frontale: quelle belle alternative à la plage!

Si la République dominicaine est la destination numéro un des Canadiens dans les Caraïbes, c’est bien à cause de ses longues plages et de son offre d’hôtels de bon rapport qualité-prix.

Même si tout le monde aime se prélasser sous les palmiers, entre deux bains, ceux qui sont dans la partie est du pays (de Santo Domingo à Punta Cana) peuvent aussi faire une activité physique autre que le golf ou la plongée. Pour sortir des sentiers battus, l’une des meilleures options est l’excursion à la Cueva Fun Fun, remarquablement bien organisée.

La journée débute tôt à l’hôtel du bord de mer pour embarquer dans un bus. En route vers la région d’Hato Mayor, à deux heures de là, on admire les vergers et les champs de canne à sucre, les petits villages et les troupeaux de vaches. Au Rancho Capote, un déjeuner de sandwichs, café et fruits frais tropicaux nous attend sous un abri. On passe ensuite au vestiaire pour revêtir une combinaison de coton colorée par-dessus nos maillots de bain et enfiler des bottes de caoutchouc, puis un harnais d’escalade. Un casque muni d’une lampe frontale étanche complète notre panoplie.

On s'habille pour la grande aventure!
On s'habille pour la grande aventure!

À cheval

Les chevaux du ranch sont visiblement bien traités, avec leurs crins fraîchement coupés. L’équipe de guides aide les participants à monter en selle, puis nous partons en file indienne sur un chemin forestier, le temps que chacun s’habitue à sa monture. Les chevaux sont plus ou moins vifs, mais aiment bien trotter de temps en temps. Bien encadrés par les guides, nous traverserons deux ruisseaux, grimperons sur une colline avant d’entrer dans une jolie forêt. Au bout d’une trentaine de minutes, le groupe met pied à terre en plein bois. C’est l’heure de se dégourdir les jambes.

À dos de cheval, on traverse des ruisseaux.
À dos de cheval, on traverse des ruisseaux.

À pied

La deuxième partie du parcours débute par une bonne montée à pied dans la forêt tropicale, sur un sentier dont les roches sont passablement glissantes, vu l’humidité ambiante. La randonnée nous mène dans le parc national de Los Haitises. Les guides profitent de la balade d’une quarantaine de minutes pour partager leurs connaissances sur la faune et la flore du parc, jusqu’à l’entrée de la grotte.

Le deuxième partie se fait à pied.
À pied sur un sentier de roches glissantes.

En rappel

Niché au creux d’une falaise, un trou de moins d’un mètre de diamètre! C’est par là que nous allons descendre dans la grotte Fun Fun, réputée être la plus grande des Caraïbes. Un à un, les participants se présenteront au guide qui dirige les opérations à l’entrée de la caverne. Le harnais bien accroché à la corde de rappel, les instructions données, il faut se lancer… dans le vide! L’étroite cheminée a 18 mètres de hauteur qu’on descend doucement, en voyant peu à peu s’éloigner la lumière du jour. Les pieds touchent un premier replat. «À gauche», conseille le guide qui nous attend plus bas. La lampe du casque éclaire une paroi suintante. On se lance à nouveau dans le vide, mais pour quelques mètres seulement. Les pieds touchent le fond de la grotte, tout en gravier. Ouf ! 

C'est par un trou de moins d’un mètre de diamètre qu'on descend dans la grotte Fun Fun, réputée être la plus grande des Caraïbes.
C'est par un trou de moins d’un mètre de diamètre qu'on descend dans la grotte Fun Fun, réputée être la plus grande des Caraïbes.

À pied sous terre  

Une fois le groupe réuni sous terre, l’heure est à l’exploration de la grotte découverte en 1995 et qui compte 28 kilomètres de galeries et tunnels! Nous nous contenterons de 1,3 kilomètre de marche dans le tunnel principal, avec prudence, pour décider où mettre les pieds sur un sol de sable ou de roc glissant, tout en évitant de se cogner le casque sur une paroi proéminente. Le tunnel monte et descend, débouche sur de grandes galeries aux allures de cathédrales. Le paysage qui s’offre à nous est unique en son genre: de magnifiques sculptures de roche calcaire ou granitique aux formes variées sont accrochées aux parois et aux plafonds des galeries. Certaines sont ventrues comme des parasols, d’autres longilignes comme des tuyaux d’orgue ou des colonnes de marbre. Des concrétions de calcaire ressemblent à des tentures plissées, tandis que d’autres sont de parfaites stalactites et stalagmites. Le tout s’est façonné sur 20 millions d’années à la faveur des crues et décrues de la rivière Almirante.

Le paysage qui s’offre à nous est unique en son genre: de magnifiques sculptures de roche calcaire ou granitique aux formes variées sont accrochées aux parois et aux plafonds des galeries.
Le paysage qui s’offre à nous est unique en son genre: de magnifiques sculptures de roche calcaire ou granitique aux formes variées sont accrochées aux parois et aux plafonds des galeries.

Sous l’eau

Voici venu le temps des bottes de caoutchouc pour traverser des zones d’eau, de plus en plus fréquentes dans le tunnel. Il se rétrécit bientôt et devient aussi plus profond. Carlos a pris les devants. On ne le voit même plus. Le tunnel semble bouché, mais nous sommes prévenus: quand sa main sortira de l’eau, il faudra l’agripper et plonger tête la première! Confiance… On prend une grande respiration et on plonge, main dans la main. Quelques secondes à peine et Carlos passe au suivant, tandis qu’on revient à la surface pour retrouver la terre ferme, un peu plus loin. La baignade a été rafraîchissante, mais on n’a pas froid.

Venu le temps des bottes de caoutchouc pour traverser les étangs d'eau
Nos bottes de caoutchouc sont utiles pour traverser les étangs d'eau.

La fin du parcours sera plus facile, avec une succession de boyaux et de galeries menant à une faible lueur. La sortie de la grotte est en vue. La lumière grossit, éblouit même, comme nous éblouira ensuite la végétation extérieure. Après s’être si bien habitués à la pénombre, le vert sera plus vert que la normale, pendant quelques minutes… 

Retour à la lumière!
Retour à la lumière!

Retour à la lumière

Une bonne lampée d’eau fraîche, quelques gorgées de bière froide, et il est déjà temps de rentrer au ranch, où nous attend un lunch typiquement dominicain. Les chevaux sellés ont fait le chemin par la forêt et nous attendent sagement. Quel bonheur de les retrouver et de profiter encore un peu, au pas, de la forêt luxuriante!

Précautions: l’activité ne requiert pas de compétences particulières, mais une certaine forme physique (sans problèmes de dos) et il ne faut pas être claustrophobe!

Prix pour la journée: 155$ américains, avec transport de l’hôtel, repas et collations.

Le long combat des travailleurs en 30 photos d’archives

La Journée internationale des travailleurs, célébrée un peu partout dans le monde le 1er mai, tire son origine dans la longue lutte des ouvriers pour de meilleures conditions de travail à partir de la fin du XIXe siècle. La date du 1er mai fut choisie en référence à la grève générale de Chicago de 1886 à la suite de laquelle cinq syndicalistes furent condamnés à mort pour un attentat à la bombe qu’ils n’avaient pas commis.

Au Canada, plusieurs manifestations, dont la célèbre grève de Winnipeg de 1919, ont également provoqués des affrontements violents entre les manifestants et les forces de l’ordre. Certaines des images tirées des archives de la Bibliothèque du Congrès américain et de la Bibliothèque et Archives Canada illustrent cette époque de répression brutale. On saute ensuite à des clichés de grèves et de manifestations des années 1960 à 1980 au Québec issues du riche fonds des archives d’Antoine Désilets conservé à la Bibliothèque et archives nationales du Québec.

1- Grève de Winnipeg, 21 juin 1919

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

2- Membres de la New York Railways Co. et leurs sympathisants engagés dans un défilé silencieux pendant la grève des cheminots, août 1916

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

3- Deux femmes grévistes du syndicat Ladies Tailors sur la ligne de piquetage pendant la grève des ouvriers du vêtement à New York, 1910

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

4- Grève des «dockers» de San Francisco, entre 1932 et 1935

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

5- Groupe d'hommes rassemblés à l'extérieur pendant la grève des textiles à Lawrence, à New York

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

6- Des enfants font du piquetage pendant la grève des serveurs de l'hôtel Raleigh entre 1918 et 1920

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

7- Grève des acteurs à New York, 1919

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

8- Des shérifs attaquent une foule de manifestants pendant la grève à l'usine de la société Spang-Chalfant Seamless Tube Company, près de Pittsburgh, 1933

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

9- Deux jeunes filles sur des patins à roulettes portent une affiche «Ne sois pas un briseur de grève», entre 1915 et 1920

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

10- Grève des typographes du journal La Presse, 1964

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

11- Grève au journal La Presse

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

12- Grève au journal La Presse

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

13- Grève au journal La Presse

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

14- Grève au journal La Presse

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

15- Manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

16- Manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

17- Manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

18- Manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

19- Manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

20- Manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

21- Manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

22- Manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

23- Manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

24- Manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

25- Manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

26- Manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

27- Grève et manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

28- Grève et manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

29- Grève et manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

30- Grève et manifestation au Québec, entre 1960-1980

Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ
Photo: Fonds Antoine Desilets - BAnQ

Voyage dans le temps: le Bas-Saint-Laurent

Cette semaine, je m’arrête dans l’une de mes régions préférées du Québec: le Bas-Saint-Laurent.

Les premiers visiteurs européens dans la région furent des pêcheurs basques (principalement à l’Île aux Basques) dès le XVIe siècle. Bien que quelques seigneuries y ont été concédées à partir du siècle suivant, ce n’est qu’à partir de la fin du XIXe siècle qu’elle connut un réel essor grâce à l’exploitation forestière, l’arrivée du chemin de fer et le développement du tourisme.

1- Rimouski

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

2- Rimouski

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

3- Rimouski

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

4- Service des Postes pour les vieux Pays, Rimouski, vers 1910

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

5- Hôtel St-Laurent, Rimouski

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

6- Avenue de la Cathédrale, Rimouski

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

7- «La Patinoire», Rimouski, 1922-23

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

8- Rue St.Germain Ouest, Rimouski

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

9- Rimouski

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

10- Rimouski

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

11- Petit-Métis, comté de Rimouski, vers 1910

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

12- Hôtel Bellevue «La Pointe», Rivière-du-Loup

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

13- Rivière-du-Loup, vers 1925

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

14- Résidence de l'honorable Alexandre Taschereau, Rivière-du-Loup, vers 1914

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

15- Groupe familial avec des chiens assis dans l'escalier de « Monte Shanti », Rivière-du-Loup, vers 1885

Photo: J. D. Wallis. Don de Miss E. Dorothy Benson. © Musée McCord
Photo: J. D. Wallis. Don de Miss E. Dorothy Benson. © Musée McCord

16- Rivière-du-Loup

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

17- Quai à Rivière-du-Loup, QC, vers 1907

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

18- Phare de Matane, vers 1915

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

19- Matane

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

20- Sur la rivière, Matane, 1915 (?)

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

21- La grève à Matane, 1915 (?)

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

22- Les scieries Price, Matane

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

23- Vue de Matane

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

24- Rue Principale de Mont-Joli, vers 1930

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

25- Personnes dans une automobile, Kamouraska, 1917

Photo: Don de Mme Charles Wagner. © Musée McCord
Photo: Don de Mme Charles Wagner. © Musée McCord

26- Cap Enragé et pointe du Bic, vers 1865

Photo: Alexander Henderson. Don de Miss E. Dorothy Benson. © Musée McCord
Photo: Alexander Henderson. Don de Miss E. Dorothy Benson. © Musée McCord

27- Le Bic, 1901

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

28- Chutes de la rivière du Bic, 1915 (?)

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

29- Maison au Bic, 1915 (?)

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

30- Plage de Cacouna, 1901

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

31- Plage à Cacouna, vers 1900

Photo: © Musée McCord
Photo: © Musée McCord

32- Promenade à Cacouna, vers 1900

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

33- Quai de Trois-Pistoles, vers 1914

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

34- Vue de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, vers 1910

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

Nouveautés randonnée et camping au Québec

La «collection» printemps-été du plein air au Québec s’enrichit de plusieurs nouveautés en randonnée et en camping, à découvrir dans différentes régions. Voici ma sélection.

Et si on campait en ville?

Vous n’y connaissez rien en camping? Vous n’avez pas de matériel de plein air? Vous ne pouvez pas quitter Montréal? (Ou vous êtes seulement curieux?) Qu’à cela ne tienne, Parcs Canada vous invite avec Mountain Equipment Coop à une initiation au camping sur le bord du canal de Lachine trois fois durant l’été. Le 16 juin, le 14 juillet et le 11 août, ce sera la fête aux Jardins des Écluses dans le Vieux-Montréal. On vous apprendra comment monter une tente et cuisiner en plein air. Il y aura aussi d’autres activités proposées par Parcs Canada.

Vous projetez d’aller cet été sur l’île de Vancouver, à Edmonton, Toronto, Ottawa ou Halifax? Vous pourriez aussi y passer une nuit en initiation au camping, avec tout l’équipement fourni. Surveillez les dates et réservez à partir du 7 mai via le site de Parcs Canada.

L’événement Initiation au camping au Canal-de-Lachine vous permet d'apprendre les essentiels du camping. Photo: Facebook Canal-de-Lachine
L’événement Initiation au camping au Canal-de-Lachine vous permet d'apprendre les essentiels du camping. Photo: Facebook Canal-de-Lachine

Marche pèlerine en autonomie dans les Cantons-de-l’Est

Le «circuit de l’abbaye», très attendu des amateurs de marches de type «Saint-Jacques-de-Compostelle», sera inauguré fin mai-début juin. Cette boucle de 152 km, au départ de l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac, «empruntera à 80% des petites routes de campagne paisibles», précise Marie Beaupré, l’une des responsables de l’OBNL Action Memphré-Ouest, qui pilote le projet. Il suivra plus ou moins le lac Memphrémagog vers le nord jusqu’à Magog, passera dans le parc national du Mont-Orford, avant de redescendre vers Bolton, Mandeville et la frontière américaine, pour remonter vers le nord jusqu’à l’abbaye.

On pourra compléter le parcours en huit jours (ou plus), à raison de 18 à 20 km de marche quotidienne. Deux demi-boucles, côté nord et côté sud de l’abbaye, à faire sur cinq jours, sont aussi suggérées.

L’organisation se limite à la fourniture d’une «trousse du marcheur», avec vignette de stationnement, macaron identificateur et carte du circuit comportant toutes les infos sur les hébergements, sites d’intérêt et lieux de ravitaillement en cours de route. Coût: 40$. Il faut ensuite réserver soi-même ses hébergements, en gîte ou en camping.

Les promoteurs du circuit s’attendent à ce qu’une centaine de marcheurs l’empruntent d’ici octobre prochain.

Le site n’est pas encore fonctionnel, mais devrait l’être début mai. En attendant, rendez-vous sur le site de Marcher autrement ou sur leur groupe Facebook Marcher autrement au Québec. Le site Québec Compostelle est aussi une mine d’infos sur les marches pèlerines en région.

Un des magnifiques paysages que vous offrira le Circuit de l'Abbaye, dès juin 2018. Photo: Pierre Duff, Facebook Circuit de l'Abbaye
Un des magnifiques paysages que vous offrira le Circuit de l'Abbaye, dès juin 2018. Photo: Pierre Duff, Facebook Circuit de l'Abbaye

4 parcs nationaux du Québec en mouvement

Un petit nouveau

Opémican, en Abitibi-Témiscamingue, est le dernier-né des parcs du réseau Sépaq. Sa préouverture est prévue le 23 juin, avec trois sentiers de randonnée, trois circuits de canot, du camping rustique et des prêt-à-camper Étoile. Un avant-goût avant l’ouverture générale de ce parc, en 2019, pour découvrir une partie de son grand territoire, au bord du lac Témiscamingue, de la rivière et du lac Kipawa.

Photo: Facebook Parc national d'Opémikan
Opémican, le dernier-né des parcs du réseau Sépaq. Photo: Facebook Parc national d'Opémikan

Un agrandissement

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, le parc national de la Pointe-Taillon s’étend davantage, en bordure du lac et même dans le lac! Trois secteurs sont en effet ajoutés: Les Amicaux, au sud de Saint-Henri-de-Taillon, Camp de touage et Les Îles, à l’ouest d’Alma. Ouverture dès cet été, mais pour les hébergements en camping, chalets et prêt-à-camper, il faudra attendre l’été suivant.

Photo: Facebook Parc national de la Pointe-Taillon
Trois secteurs sont ajoutés au Parc national de la Pointe-Taillon. Photo: Facebook Parc national de la Pointe-Taillon

Un sentier de plus

Sur 5,6 km, le sentier de la Traversée permet désormais de relier, été comme hiver, deux secteurs du parc national du Mont-Mégantic, celui de l’Observatoire et celui de Franceville. L’idéal est de prévoir deux jours en aller-retour depuis le centre de services Franceville ou en parcours linéaire en laissant une seconde voiture au Centre de découverte et de services, côté ASTROLab. On dort au refuge des Trois-Sommets, à 900 mètres d’altitude, en cours de route.

Photo: Rémi Boucher, Facebook ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic
Photo: Rémi Boucher, Facebook ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic

Un secteur dédié aux familles

Au parc national du Bic, dans le Bas-Saint-Laurent, un nouveau secteur d’hébergement dédié aux familles ouvre aussi cet été, avec accès direct à la baie des Cochons. Le secteur Tombolo proposera 53 sites de camping, trois yourtes, des chalets EXP et Écho (nouveauté 2018) et dix prêt-à-camper Étoile.

Photo: Luc Rousseau, Facebook Parc national du Bic
Le parc national du Bic: un endroit à découvrir! Photo: Luc Rousseau, Facebook Parc national du Bic

Défi des 5 sommets dans Charlevoix 

Quelle belle idée que de proposer aux randonneurs de grimper cinq sommets de la région entre le 9 juin et le 8 octobre! L’an passé, le «défi» a attiré 3000 personnes. On remet ça cet été avec un concours. Participez en publiant des photos de vos exploits, sous forme de selfies avec panneaux des sommets et courez la chance de remporter un prix.

Les cinq sommets et sentiers retenus sont le sentier Pioui (parc national des Grands-Jardins), le mont du Lac-à-l’Empêche et du Four (Traversée de Charlevoix), le mont Élie (ZEC Lac-au-Sable), le mont des Morios (Lac-Pikauba) et l’Acropole des Draveurs (parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie). Un mont mystère sera ajouté, avec prix bonus à la clé.

Photo: Facebook Défi des 5 sommets
Participerez-vous au Défi? Photo: Facebook Défi des 5 sommets

Maisons de retraite nouveau genre

La traditionnelle maison de retraite et la résidence pour personnes âgées n’ont plus la cote. De plus en plus de baby-boomers, désirant vieillir avec leurs amis, proposent des «maisons de retraite» nouveau genre. Tour d’horizon de concepts qui ont vu le jour au cours des dernières années.

Projet Solano: vivre et vieillir avec ses amis

En 2004, sept amis se lancent dans un projet fou: acheter une bâtisse pour la transformer en copropriétés afin de pouvoir vivre et vieillir ensemble. C’est dans l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie, à Montréal, qu’ils trouvent la perle rare: une ancienne caisse populaire.

La bâtisse a été convertie en cinq copropriétés, dont les spécifications de chacune ont été déterminées par les différents copropriétaires. Chaque unité est donc unique, au plus grand bonheur de chacun. On y trouve également un grand jardin où les apéros et repas partagés en groupes sont chose commune. Six espaces de stationnement viennent compléter le tout. Chacun a donc son espace privé et est libre de faire ce qui lui plaît. «C’est les avantages de la commune, sans les inconvénients», lance Esther Gaudreault, qui témoigne de son expérience dans une capsule de l’émission Format familial, sur les ondes de Télé-Québec.

La Route des gerbes d’Angelica: une commune horticole

En 2008, une vingtaine d’amis de longue date réunissent leurs avoirs pour acheter une terre de 2,3 millions de dollars à Mirabel. Âgés de 55 à 85 ans, ces anciens chimiste, comptable, coiffeuse, psychoéducatrice, infirmière, enseignants, machinistes, travailleurs autonomes, éducateur et responsable du marketing partagent tous le même rêve pour leur retraite: faire un retour à la terre.

À la recherche d’un terrain clôturé assez grand pour y aménager divers jardins et bâtiments, en plus d’une résidence pour 10 personnes (les autres membres du groupe habitant encore dans leur maison), ils se portent finalement acquéreurs d’une ancienne table champêtre de 94 acres.

Photo: Facebook Route des Gerbes d'Angelica
Photo: Facebook Route des Gerbes d'Angelica

Autodidactes et passionnés, les membres du groupe reçoivent les conseils d’un agronome qui les guide dans l’aménagement de leurs 14 jardins thématiques. Le travail se fait presque en totalité à la main. En plus des milliers de plants de toutes sortes, des œuvres artisanales et des fontaines embellissent le paysage.

En 2010, ils décident d’ouvrir leurs portes au public. Le succès est immédiat et, avec les années, c’est un véritable organisme à but non lucratif qu’ils ont mis sur pied. Aujourd’hui, une cuisine permet de transformer les plantes comestibles des nombreux jardins, une boutique met en valeur les produits du terroir et des cadeaux, un bistro accueille les visiteurs et de nombreuses activités thématiques y sont organisées au fil des saisons. Les profits sont remis à des organismes de la région.

Photo: Facebook Route des Gerbes d'Angelica
Photo: Facebook Route des Gerbes d'Angelica

En entrevue au Journal de Montréal, Alain Bellemare, un membre du groupe et machiniste de 62 ans, déclare: «J’ai été en affaires pendant 23 ans de ma vie et j’ai toujours rêvé de posséder une ferme. Comme je suis célibataire et que je n’ai pas d’enfants, je ne savais pas comment j’allais faire pour en avoir une un jour. Lorsque je me promène dans les jardins, je peux dire que je réalise mon rêve tous les jours.»

Le presbytère de Saint-Alphonse-de-Caplan: retrouver le plaisir de la colocation

En 2011, cinq amis âgés de 52 à 67 ans achètent le presbytère de Saint-Alphonse-de-Caplan, en Gaspésie, afin d’y aménager leur propre maison de retraite. L’immeuble de 1898, acheté pour 40 000$, a nécessité près de 100 000$ en rénovations, dont la plupart ont été effectuées par les propriétaires. «On a fait enlever presque deux tonnes de tapis, de revêtement, de préfini...», dit Sylvie Onraet, 65 ans, dans une entrevue au Journal de Montréal.

Le charme historique du presbytère a été conservé et rien de tape-à-l’œil n’a été ajouté. L’idée de cette commune est de ne pas finir ses jours dans un CHSLD et de continuer à pouvoir voyager autant que possible sans avoir l’inquiétude de laisser sa maison à l’abandon pendant quelques mois. L’entraide est la valeur qui anime ces amis d’enfance.