Archives annuelles : 2018

Trio de plein air entre cimes et lacs suisses

La Suisse a tout pour plaire à ceux qui aiment le plein air: montagnes, lacs, collines et vallées verdoyantes. Je vous invite à découvrir trois régions bien typées de ce pays. Ces dernières se visitent facilement, même lors d’un court séjour, grâce à un système de transport en commun frisant la perfection. 

Interlaken à la croisée des chemins

Cette station touristique de l’Oberland bernois (centre de la Suisse) attire des hordes de touristes qui adorent grimper en train à l’assaut du Jungfraujoch (4158 mètres) ou en télécabines successives au sommet du non moins réputé Schilthorn.

Montée du Schilthorn en télécabine. Photo: Facebook Schilthorn - Piz Gloria
Montée du Schilthorn en télécabine. Photo: Facebook Schilthorn - Piz Gloria

La région recèle de nombreux bijoux pour les plus sportifs. À Interlaken même, on loue un vélo – de route, de montagne ou électrique – chez FlyingWheels ou on part avec un de leurs guides en balade. Les alentours sont pleins de ressources pour pédaler à son rythme, en montagne ou dans la vallée.

Découvrir les beautés de la région en vélo. Photo: Facebook Interlaken, Switzerland
Découvrir les beautés de la région d'Interlaken en vélo. Photo: Facebook Interlaken, Switzerland

L’instructif tour guidé en vélo électrique mêle visite du village et parcours à la campagne sans grande difficulté de terrain. Quel bonheur de pédaler le nez au vent au milieu des champs dans un décor montagneux! En route, dans une ferme, on peut boire du lait bien frais… à une machine distributrice!

Boire du lait de vache bien frais... à une machine distributrice! Photo: Anne Pélouas
Boire du lait de vache bien frais... à une machine distributrice! Photo: Anne Pélouas

À deux pas d’Interlaken, certains montent en funiculaire à Harder Kulm. Du belvédère, à 1322 mètres d’altitude, on domine toute la région, le village en contrebas, un grand lac de chaque côté et trois magnifiques sommets des Alpes bernoises: Eiger, Mönch et Jungfraujoch. Mais on peut aussi monter à pied par un joli sentier, le matin quand il fait frais ou le soir avant le coucher du soleil, le tout en deux heures ou deux heures et demie.

Photo: Facebook Harder Kulm - Top of Interlaken
Vue sur le belvédère de Harder Kulm, à 1322 mètres d’altitude. Photo: Facebook Harder Kulm - Top of Interlaken

Une autre belle excursion à pied, par exemple en descendant du Schilthorn, consiste à marcher du village alpin de Mürren jusqu’au suivant (Grütschalp), par un sentier sans difficulté qui suit la ligne de pente et traverse forêt et alpages fleuris. Après une heure et demie de marche, on reprend le train.

Mürren est un village sans voiture parfait pour les randonneurs. Photo: Facebook Mürren - Schilthorn 007
Mürren est un village sans voiture parfait pour les randonneurs. Photo: Facebook Mürren - Schilthorn 007

À pied ou en vélo dans les vignes de Lavaux

Ce vignoble du canton de Vaud ne produit pas seulement d’excellents vins, il jouit aussi d’un cadre exceptionnel autour du village d’Épesses, sur les hauteurs du lac Léman. Des moines y ont construit une multitude de murs sur la pente, formant ainsi d’étroites terrasses où ils plantèrent des vignes.

Une partie des vignes semblent plonger dans le lac... Photo: Anne Pélouas
Une partie des vignes semblent plonger dans le lac... Photo: Anne Pélouas

Reconnu au patrimoine mondial de l’UNESCO, le site est traversé par une petite route de 32 kilomètres que n’empruntent que les vignerons, les cyclistes et les piétons. On transite par plusieurs villages et il est facile de s’arrêter pour discuter avec des vignerons et déguster leurs vins. La «grande traversée» relie le musée olympique d’Ouchy au château de Chillon en huit heures et demie de marche qu’on peut couper en étapes. Le parcours comporte aussi de nombreuses boucles plus courtes dans huit secteurs viticoles correspondant à autant d’appellations d’origine. Les petits trains sur pneus Lavaux Express et Lavaux-Panoramic relient aussi les villages de la région.

Photo: Facebook Lavaux Express
Petit train sur pneus Lavaux Express à travers un charmant village. Photo: Facebook Lavaux Express

Dans l’arrière-pays de Montreux se découpe une crête invitante avec plusieurs sommets frisant les 2000 mètres d’altitude. Les Rochers-de-Naye sont accessibles en randonnée pédestre et en vélo de route depuis Montreux, mais l’idéal est de monter en train à crémaillère et, de là, de rayonner de col en col à pied ou en vélo de montagne, qu’on peut toujours mettre à bord du train.

Photo: Facebook MOB - Golden Pass
Magnifique vue sur les Rochers-de-Naye. Photo: Facebook MOB - Golden Pass

À l’assaut des Alpes vaudoises

De vrais sommets, ça se mérite! Départ tôt le matin en train de Lausanne ou de Montreux pour rejoindre le train à crémaillère grimpant jusqu’au village de montagne de Leysin, dans les Alpes vaudoises. Sa particularité fut d’être un lieu de séjour pour malades de la tuberculose en recherche d’«oxygène des Alpes».

Photo: Anne Pélouas
Dans les Alpes vaudoises. Photo: Anne Pélouas

On s’y oxygène tout autant aujourd’hui, surtout si on évite la montée en télécabine à La Berneuse, sommet de 2048 mètres où trône un original restaurant tournant. Un sentier grimpe en lacets jusqu’au sommet, d’abord en forêt, puis dans les alpages fleuris, avec quelques pierriers à traverser. On avale relativement facilement en trois heures les 800 mètres de dénivelé pour ensuite profiter de la vue du haut de la station de ski alpin: le lac Léman d’un côté, les Dents du Midi de l’autre et, tout près, les magnifiques Tours d’Aï et de Mayen, remparts rocheux s’élevant dans les airs. Haut lieu d’escalade, la Tour d’Aï a aussi une via ferrata permettant d’accéder à son propre sommet. À mi-chemin, à l’aller ou au retour, un arrêt gourmand s’impose à la «table du vacher» de la fromagerie d’alpage Le Temeley. On peut aussi simplement jeter un œil au gros chaudron de fromage en cours de préparation qui fume chaque jour à l’intérieur.

Un arrêt gourmand s’impose à la «table du vacher» de la fromagerie d’alpage Le Temeley. Photo: Anne Pélouas
Un arrêt gourmand s’impose à la «table du vacher» de la fromagerie d’alpage Le Temeley. Photo: Anne Pélouas

Bons plans

  • Le Swiss Pass. Que vous alliez quatre jours ou un mois en Suisse, la meilleure option pour voyager est de se procurer un «Swiss Pass» de Swiss Travel System. Il donne non seulement accès à tous les trains existants entre les villes, mais aussi à presque tous ceux (très nombreux) qui relient les villages, y compris les trains à crémaillère qui grimpent littéralement les pentes des Alpes. Le «pass» donne aussi accès à un réseau de télécabines, pour aller encore plus haut, et de bus (tout aussi nombreux) qui sillonnent le pays, sans compter l’entrée gratuite à de nombreux musées. Les Canadiens passent par Rail Europe pour se le procurer avant le départ.
  • Le site Suisse mobile pour «la mobilité douce». Idéal pour préparer son voyage, avec tous les détails d’itinéraires pour visiter la Suisse à pied, en vélo, en rollers ou en canot!
En randonnée dans les Alpes. Photo: Anne Pélouas
En randonnée dans les Alpes vaudoises. Photo: Anne Pélouas

5 choses à goûter en Écosse

Il y a l’Écosse et ses vallées verdoyantes, ses châteaux, ses moutons dans les champs et ses joueurs de cornemuse. Et il y a aussi l’Écosse et ses plats traditionnels, ses bières, ses whiskys et ses comptoirs à desserts.

Je reviens tout juste d’un voyage en Écosse et comme, selon moi, il n’y a pas de meilleure façon de découvrir un pays que de s’intéresser à sa culture culinaire, voici cinq spécialités locales à ne pas manquer pour découvrir toutes les saveurs du pays.

Le haggis

Traditionnellement acheté et cuit dans une panse de brebis, le haggis, plat par excellence de l’Écosse, est un mélange d’abats de mouton hachés, de farine d’avoine, d’oignons et d’épices. On le sert habituellement avec de la purée de pommes de terre et de navets. Le plat est goûteux et réconfortant, surtout lors des longs hivers ou des journées pluvieuses, qui sont légion dans le pays. Les habitants le consomment lors de rencontres familiales, mais on peut aussi le trouver sur le menu de pratiquement tous les restaurants, dont plusieurs qui offrent une version végétarienne où on remplace la viande par des légumineuses.

Le traditionnel haggis, servi avec une purée de pomme de terre et une purée de rutabaga. Photo: Deposit
Le haggis, servi avec une purée de pomme de terre et de navets. Photo: Deposit

Les poissons et les fruits de mer

Parce que le pays est entouré d’eau, on y a partout accès à d’excellents poissons et fruits de mer. «L’Écosse fournit 65% des fruits de mer consommés au Royaume-Uni alors qu’elle compte pour 8% de sa population seulement», explique Rebecca Anderson, guide pour Eat Walk Glasgow, qui offre des tours gourmands et historiques dans la plus grande ville d’Écosse.

Alors que nous sommes attablées au Hutchesons, un restaurant installé dans un chic bâtiment blanc qui date de 1805, afin de profiter du happy hour sur les huîtres locales, cette dernière vante justement les huîtres du pays, provenant de lacs communiquant avec la mer et bénéficiant du mélange d’eau douce et d’eau salée.

Dans bien des endroits d’Écosse, le saumon fumé, le fameux fish and chip et les croquettes de poissons sont aussi des classiques. Et pour goûter un plat typiquement écossais, il faut commander la cullen skink, une excellente soupe crémeuse de poissons et de pommes de terre.

Les délicieuses huîtres du Hutchesons. Photo: Facebook Hutchesons City Grill
Les délicieuses huîtres du Hutchesons. Photo: Facebook Hutchesons City Grill

Les produits locaux

«Il y a beaucoup de fermes à travers le pays, notre environnement est bon pour l’agriculture et nous sommes des champions des petits fruits, des fromages, du mouton et du bœuf qui sont d’excellente qualité», explique Rebecca Anderson, qui vient justement d’une campagne du nord du pays.

Pour goûter tout le terroir de l’Écosse, il faut se rendre dans les bons restaurants qui mettent de l’avant les produits locaux et qui concoctent des menus changeant au gré des saisons et des disponibilités.

Au Gannet, un restaurant installé dans le dernier quartier à la mode de Glasgow, on sert un menu dégustation printanier extrêmement bien fait qui met notamment en valeur les asperges de la vallée de la Wye, le cheddar de l’île de Mull (un des coups de cœur du voyage), les œufs de la ferme Ardunan et la rhubarbe et les baies de la région, avec l’accord des vins si on le souhaite.

Les produits locaux sont mis de l'avant au Gannet. Photo: Véronique Leduc
Les produits locaux sont mis de l'avant au Gannet. Photo: Véronique Leduc

Le whisky et les bières

Il est franchement difficile de passer à côté de la visite d’une distillerie lors d’un passage dans ce pays qui a exporté 99 millions de caisses de whisky à travers le monde en 2014, un alcool distillé au pays au moins depuis le XVe siècle. Selon Rebecca Anderson, le whisky est une industrie qui crée au pays 10 000 emplois directs et jusqu’à 30 000 emplois indirects.

À la Distillerie Clyde, la plus récente de Glasgow, ouverte en novembre 2017 sur les rives du fleuve Clyde, qui traverse la ville, on propose des visites guidées et des dégustations. Tout près des quais où des centaines de barils de whisky étaient autrefois mis sur les bateaux pour être exportés, le guide Ross Stephen accompagne les visiteurs dans une visite historique et les mène près des immenses distillateurs avant de leur expliquer les bases de la dégustation du whisky, qui se fait un peu comme celle du vin. Tout comme pour ce dernier, le whisky prendra d’ailleurs le goût de son terroir. Devant la grimace de certains visiteurs, il rit en expliquant que «ce n’est pas mal vu d’ajouter quelques gouttes d’eau dans le whisky pour en atténuer et en modifier le goût». Selon lui, beaucoup d’Écossais commandent cet alcool dans les bars ou font des dégustations entre amis. De son côté, il aime bien faire des accords de whisky avec de la viande, des fromages ou du chocolat, ou encore, commander dans les bars de la bière et du whisky afin d’alterner entre les deux. Il faut dire que la bière est aussi une spécialité du pays, où on trouve des tonnes de microbrasseries et de nombreuses terrasses et beergardens pour les savourer.

La Distillerie Clyde. Photo: Véronique Leduc
La Distillerie Clyde. Photo: Véronique Leduc

Les desserts

Saviez-vous que notre goût du sucre vient des Anglais, qui ont exporté ici leurs gâteaux et la tradition du dessert? Voisine de l’Angleterre et fortement influencée par sa culture, l’Écosse rend difficile la tâche de résister aux nombreux comptoirs à desserts, même pour ceux qui n’ont pas la dent sucrée. Dans les cafés et les restaurants, les montagnes de mille-feuilles, de biscuits empire, de scones, de gâteaux aux carottes, les brownies et les meringues appétissantes donneraient envie à n’importe qui de piger.

Bar à desserts au Singl-End de Glasgow. Photo: Véronique Leduc
Bar à desserts au Singl-end de Glasgow. Photo: Véronique Leduc

À Glasgow, il faut essayer la gamme de gaufrettes au caramel et de biscuits fourrés à la guimauve Tunnock’s, une compagnie locale qui offre ses desserts depuis 1890 et dont les friandises sont ancrées dans les mœurs des habitants. D’ailleurs, lors d’un souper, Anne-Marie Daley, de l’organisation Glasgow Life, en riant, fait défiler des photos de gens déguisés en ces fameux biscuits lors de festivals afin de me prouver qu’ils font partie de l’ADN des Glasgoviens. Pour la jouer à l’anglaise, rien de mieux que d’accompagner le tout d’un thé, qu’on prend ici avec un peu de lait, my dear.

*
Notre journaliste a été invitée par Glagow Life et Air Transat, qui offre cet été cinq vols par semaine de Toronto à Glasgow.

Tout ce qu’il faut savoir sur les liseuses électroniques

Les liseuses n’ont peut-être pas relégué les livres en papier aux oubliettes comme certains le prédisaient au tournant des années 2010, mais leurs nombreux avantages continuent de séduire des lecteurs de tout acabit. Portrait d’un gadget qui gagne à être connu.

Les avantages des liseuses

Les liseuses sont de petits appareils dotés d’un écran à l’encre électronique. Contrairement à un écran de tablette ou de téléphone, celui-ci ressemble à du papier et les textes peuvent être lus pendant des heures sans fatiguer ses yeux, même en plein soleil.

Les avantages des liseuses par rapport aux livres traditionnels sont nombreux. Leur petit format fait en sorte qu’elles se transportent facilement, elles peuvent contenir des centaines d’ouvrages et elles permettent d’acheter de nouveaux bouquins en quelques clics.

Leurs utilisateurs apprécient aussi leur autonomie de quelques semaines (vous pouvez donc partir dans le Sud en laissant votre chargeur à la maison), leur prix d’achat abordable, et leur évolution technologique lente qui ne les incite pas à changer de modèle tous les deux ans, comme c’est le cas pour les téléphones.

Autre avantage intéressant, le prix des livres électroniques est généralement inférieur à celui des livres en papier.

Pour les gens qui peinent à lire les petits caractères, la possibilité d’agrandir la taille du texte est aussi un avantage appréciable des liseuses par rapport aux livres traditionnels.

À une époque où les tablettes et les téléphones accumulent des quantités impressionnantes de fonctionnalités, les liseuses ne permettent de faire qu’une seule chose, mais elles le font bien: lire des livres.

Les caractéristiques à surveiller

En raison de leur simplicité, les lecteurs de livres électroniques se ressemblent beaucoup d’un modèle à l’autre. L’autonomie peut varier un peu, certains sont plus rapides, et les écrans ne sont pas tous de la même taille ou de la même qualité, mais dans bien des cas, même les appareils les plus simples et les plus abordables devraient répondre aux besoins des lecteurs.

Quelques caractéristiques permettent néanmoins à certains modèles de se démarquer.

Écran rétroéclairé

Les écrans de certaines liseuses peuvent s’illuminer, ce qui permet de lire au lit sans allumer de lampe de chevet et de bouquiner le soir sans fatiguer ses yeux. Il s’agit d’un atout considérable, qui rend pour plusieurs la lecture plus agréable qu’avec un livre en papier.

Résistance à l’eau

La résistance à l’eau et à la poussière de certains modèles n’est pas essentielle, mais elle peut être à considérer pour s’assurer une tranquillité d’esprit à la plage ou dans le bain.

Accès aux livres en français

Certaines liseuses permettent d’accéder à plus de livres en français que d’autres. C’est le cas de celles de la compagnie Kobo, qui sont compatibles avec tous les formats utilisés par les boutiques en ligne au Québec, comme leslibraires.ca et renaud-bray.com. Amazon offre aussi des livres francophones, mais plusieurs titres manquent régulièrement à l’appel.

Accès aux bibliothèques

Certaines liseuses, tout particulièrement celles de l’entreprise Kobo, permettent d’emprunter gratuitement des livres numériques dans les bibliothèques du Québec via la plateforme pretnumerique.ca. Les ouvrages peuvent être obtenus dans le confort de sa maison, et leur retour est automatique, ce qui permet d’éviter des frais de retard.

Quatre modèles à considérer

Les liseuses ne sont pas pour tout le monde. Un lecteur occasionnel qui n’ouvre qu’un bouquin par année ferait mieux d’acheter des livres en papier plutôt qu’un appareil électronique.

Pour les grands consommateurs de littérature, quelques modèles se démarquent du lot, tout particulièrement ceux des fabricants Kobo et Amazon, qui offrent de bonnes technologies et des boutiques en ligne efficaces. Voici les modèles à considérer:

Kobo Clara HD

Cette liseuse de Kobo offre toutes les fonctionnalités technologiques essentielles, comme un écran Comfortlight qui émet de la lumière orangée la nuit pour ne pas affecter votre sommeil. Surtout, elle permet de lire aussi bien que les appareils qui coûtent 250$ de plus. Elle offre aussi un accès à un maximum d’ouvrages, incluant ceux offerts dans des bibliothèques et librairies en ligne québécoises.

un écran Comfortlight qui émet de la lumière orangée la nuit pour ne pas affecter votre sommeil.
L'écran Comfortlight émet de la lumière orangée la nuit pour ne pas affecter votre sommeil.

Kindle Paperwhite

Probablement le modèle le plus populaire dans le monde, la Kindle Paperwhite offre un bel écran rétroéclairé et toutes les technologies essentielles, mais elle ne permet pas d’emprunter de livres et son catalogue francophone est plus limité. À considérer pour ceux qui préfèrent les livres dans la langue de Shakespeare.

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La Kindle Paperwhite ne permet pas d’emprunter de livres et son catalogue francophone est plus limité.

Kobo Aura ONE

La Kobo Aura ONE est une liseuse dotée de fonctionnalités technologiques plus avancées que la Clara HD (écran Comfortlight Pro, résistance à l’eau), et son écran de 7,8 pouces est l’un des plus grands sur le marché, ce qui est particulièrement apprécié de ceux qui agrandissent la taille du texte de leurs livres. Elle offre aussi les mêmes avantages que la Kobo Clara HD concernant les livres francophones. 

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La Kobo Aura One, résistante à l'eau, est parfaite pour la plage.

Kindle Oasis

La Kindle Oasis n’offre pas beaucoup d’avantages par rapport aux modèles plus abordables, surtout lorsque l’on considère son prix, mais elle est rapide, mince, facile à transporter, dotée d’un superbe écran rétroéclairé et elle résiste à l’eau. Le meilleur achat pour ceux qui achètent surtout des livres en anglais et qui ont envie de se payer un petit luxe.

Visitez Londres vers 1900

Après la visite de Paris vers 1900, découvrez Londres à la même époque grâce à la superbe collection d’images polychromes de la bibliothèque du Congrès américain.

Au cours du XIXe siècle, la ville de Londres est devenue la plus grande ville du monde avec une population de 6,9 millions d’habitants. Plusieurs édifices qui font la gloire de la ville tels que le Big Ben, le palais de Westminster, Trafalgar Square, le pont de la tour, le Robert Albert Hall, furent construits au cours de cette époque. Bien entendu, ce développement rapide ne fut pas sans heurts alors que des millions de Londoniens s’entassaient dans des bidonvilles surpeuplés et insalubres.

La photographie photochrome est créée à partir d’un film négatif ensuite colorisé.

1- Palais de Westminster à partir de la rivière, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

2- Palais de Westminster, St. Stephen's Hall, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

3- Bourse de Londres, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

4- British Museum, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès 

5- Palais de Whitehall, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

6- Palais de l'archevêque de Lambeth, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

7- La tour de Londres, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

8- Le pont de la tour, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

9- Le pont de Londres, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

10- L'abbaye de Westminster, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

11- L'abbaye de Westminster, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

12- Trafalgar Square de la National Gallery, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

13- Hyde Park, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

14- Rotten Row et Hyde Park Corner, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

15- Cheapside, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

16- Piccadilly Circus, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

17- Tribunal, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

18- Viaduc de Holborn, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

17- Fontaines du Kensington Gardens, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

18- Quai sur la Tamise, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

19- Un yeoman de la garde (Beefeater), entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

20- Palais de Hampton Court, Angleterre, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

21- Parc de Hampton Court, Angleterre, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

22- Hampton Court, Angleterre, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

23- Jardins botaniques de Kew, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

24- Hôtel Great Western, Paddington, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

25- Pont, Richmond, Angleterre, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

26- Terrasse, Richmond, entre 1890 et 1900

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

Le charme vintage des A-frame

Les chalets en forme triangulaire, dits A-frame, font un retour en force. Après avoir connu la gloire dans les années 1960, ces derniers retrouvent leurs lettres de noblesse grâce à la mode des mini-maisons, du minimalisme… et d’Instagram!

Les origines du A-frame 

Dans un livre intitulé A-Frame, l’historien Chad Randl retrace les origines de ce style architectural, qui remonterait à l’ère préhistorique du Japon. C’est cependant dans les années 1960 que la charpente en «A» s’implante aux États-Unis et au Canada. Entre 1955 et 1965, aux États-Unis, le salaire du travailleur moyen augmente de 50%. La popularité des A-frame coïncide donc avec l’ère du «deuxième» – deuxième téléviseur, deuxième salle de bain, deuxième voiture, et, éventuellement, deuxième maison! «Le "A" était la lettre architecturale du bâtiment de loisirs dans l’Amérique d’après-guerre. Désireux de profiter de retraites en montagne et en bord du lac, une génération entière de constructeurs de maisons haut de gamme et de bricoleurs du week-end ont trouvé que l’A-frame était une maison facile et abordable à construire; son toit triangulaire fortement incliné étant distinctif et facile à entretenir (presque aucun mur extérieur à peindre!). Alimenté par des plans et des trousses en A, le style a connu un engouement national, avec des dizaines de milliers de maisons construites.»

Ainsi, même si ses origines remontent à des milliers d’années, l’A-frame est devenu un symbole de loisirs et de modernisme dans les années 1960-1970. La compagnie Fisher-Price a même profité de la tendance pour commercialiser un «chalet de ski» à la forme triangulaire. Avec ses lits à deux étages et sa large ouverture sur l’extérieur, ce jouet a fait rêver de nombreux enfants!

Le célèbre chalet A-Frame commercialisé par Fisher-Price. Photo: Chris and Jenni, Flickr
Le célèbre chalet A-Frame commercialisé par Fisher-Price. Photo: Chris and Jenni, Flickr

Simplicité et fonctionnalité

Dans sa forme la plus pure, l’A-frame est une construction en forme de triangle équilatéral. Du plancher s’élèvent des poutres boulonnées entre elles au sommet. Le toit est posé sur ces poutres. La traverse du «A» est créée par des poutres horizontales destinées à stabiliser la structure. Celles-ci supportent généralement une mezzanine servant de chambre à coucher. La plupart des constructions en «A» n’ont pas de fondation, elles flottent donc légèrement au-dessus du niveau du sol, avec une plate-forme servant de terrasse.

Avec les années, de nombreuses constructions en forme de «A» ont vu le jour; plusieurs s’éloignant de la forme pure et offrant un sous-sol ou une rallonge afin d’en augmenter le nombre de pieds carrés.

Photo: Instagram
Un chalet en A plutôt surprenant en Caroline du Nord. Photo: Instagram

Coup d’œil sur de magnifiques A-frame

Puisqu’on adore regarder des photos d’intérieurs, voici quelques magnifiques A-frame dénichés sur le Web.

Un A-frame moderne à Whistler

En 2015, la firme canadienne d’architecture Scott & Scott a construit un chalet A-frame pour une famille de snowboarders. Les architectes de Vancouver ont adapté les traditionnels schémas des années 1970 en ajoutant une base de béton coulé, un pignon incliné et une fine main courante métallique.

Photo: Scott & Scott Architects
À Whistler, ce chalet est inspiré des modèles popularisés dans les années 1970. Photo: Scott & Scott Architects

L’entrée du chalet se trouve au niveau le plus bas. À cet étage se trouvent une pièce de séchage et de rangement pour l’équipement de planches à neige ainsi qu’une salle de bain et une salle de lavage.

Photo: Scott & Scott Architects
Vue de l'intérieur, au rez-de-chaussée, où les poutres de bois de la structures sont apparentes. Photo: Scott & Scott Architects

Au rez-de-chaussée se trouvent le salon et la cuisine. La façade vitrée offre une vue magnifique sur les montagnes. Deux chambres à coucher se trouvent à l’étage supérieur.

Photo: Scott & Scott Architects
La cuisine et tous les matériaux de construction ont été puisés localement. Photo: Scott & Scott Architects

Le chalet Tye Haus à Skykomish, Washington

La photo ayant récolté le plus de «j’aime» sur le compte Instagram d’Airbnb en 2017 est celle de la confortable Tye Haus, à Skykomish, dans l’État de Washington.

Photo: Airbnb
Voici la photo ayant récolté le plus de «j'aime» sur le compte Instagram de Airbnb en 2017. Photo: Airbnb

Avec ses 1100 pieds carrés, ce chalet A-frame situé à proximité du mont Stevens Pass compte deux chambres à coucher, dont une au niveau supérieur.

Photo: Airbnb
La chambre située au niveau inférieur compte trois lits jumeaux. Photo: Airbnb

Au rez-de-chaussée se trouvent les espaces communs (salon avec foyer, cuisine et salle de bain). À l’extérieur, un spa agrémente votre séjour.

Photo: Airbnb
Le spa: un ajout bien pensé à ce havre de paix. Photo: Airbnb

The Little Owl Cabin at Mt. Rainier, Packwood, Washington

Preuve que l’intérêt pour les A-frame est grand: la deuxième photo la plus aimée du compte Instagram d’Airbnb en 2017 est celle du chalet ci-dessous.

Photo: Airbnb
Voici la deuxième photo ayant récolté le plus de «j'aime» sur le compte Instagram de Airbnb en 2017. Photo: Airbnb

Situé à côté du Parc national du mont Rainier, ce chalet entièrement rénové peut accueillir six personnes.

Photo: Airbnb
L'intérieur de cet A-frame a été entièrement rénové. Photo: Airbnb

On craque pour la touche vintage de ce chalet tout équipé.

Photo: Airbnb
À l'étage: une chambre avec balcon. Photo: Airbnb

Un projet québécois pour 2018 

Les designers industriels Lambert Rainville et Nicholas Sangaré, de la firme Rainville-Sangaré, ont imaginé un modèle A-frame monté sur pilotis qu’ils désirent construire cette année.

Photo: Facebook Rainville-Sangaré
Le chalet A-frame imaginé par Rainville-Sangaré. Photo: Facebook Rainville-Sangaré

«Avec une capacité variable (2 à 10 personnes), ce chalet s’adapte à ses occupants et à leurs besoins en leur offrant un environnement confortable, fonctionnel et modulable. Effectivement, chaque module correspond à une pièce à vivre et à un besoin spécifique; il est donc facile de créer un chalet à son image tout en optimisant l’espace», peut-on lire sur leur site Internet.

Photo: Facebook Rainville-Sangaré
Photo: Facebook Rainville-Sangaré

Le module de base, d’une superficie de 400 pieds carrés, compte un salon, une cuisine, une salle de bain et une chambre à la mezzanine. Les designers espèrent pouvoir l’offrir à environ 100 000$. À qui la chance?

Envie d'en voir plus?

Les comptes Instagram suivants vous plairont assurément: Cabin Love, A-Frame Haus et A-Frame Lifestyle.

Photo: Instragram Cabin Love
Photo: Instragram Cabin Love