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Paul Gérin-Lajoie, l’homme qui a fait avancer le Québec

Le 25 juin dernier, à l’âge de 98 ans, est décédé Paul Gérin-Lajoie. Voici les grandes lignes du parcours remarquable de cet homme, surnommé «le père de l’éducation», qui aura droit à des funérailles nationales.

Du droit à la vie politique

Avant de se consacrer à la vie politique, Paul Gérin-Lajoie a été un avocat de renom, spécialisé en éducation. Avec, en poche, des diplômes en droit de l’Université de Montréal, du Barreau du Québec et de l’Université d’Oxford en Angleterre, il a occupé différents postes de conseiller dans plusieurs institutions et commissions fédérales.

Intéressé par la vie politique, il tente sa chance en tant que candidat libéral dans Vaudreuil-Soulanges en 1956, mais n’est pas élu. Ce n’est que quatre ans plus tard, en 1960, qu’il est élu député libéral dans cette même circonscription.

Révolutionnaire et premier ministre de l’Éducation

Député de 1960 à 1969, notamment sous le gouvernement de Jean Lesage, il agit d’abord comme ministre de la Jeunesse. En 1964, il devient le premier ministre de l’Éducation au Québec et sera, jusqu’en 1966, instigateur de la grande réforme du système d’éducation québécois, un des événements phares de la Révolution tranquille. C’est à ce grand homme que l’on doit la fréquentation scolaire obligatoire jusqu’à 16 ans, le principe de la gratuité et de l’accessibilité scolaires, ainsi que la création des polyvalentes. Le clergé, qui avait alors mainmise sur l’éducation, n’avait qu’à bien se tenir!

Des expériences diverses

En 1969, Paul Gérin-Lajoie quitte la vie politique active et occupe différents postes dont celui de professeur invité à l’Université d’Ottawa et à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et celui de président de l’Agence canadienne de développement international (ACDI).

En 1977, il crée une fondation à son nom. La Fondation Paul Gérin-Lajoie a pour mission de contribuer à l’éducation des enfants, de même qu’à l’alphabétisation et la formation professionnelle des jeunes et des femmes dans les pays en développement.

De nombreux prix et hommages

Prix David en 1950, prix international de la Paix de l’Association canadienne des fédéralistes mondiaux en 1976, grand officier de l’Ordre national du Lion du Sénégal en 1977, médaille d’or Albert-Einstein en 2008… Paul Gérin-Lajoie a reçu, au cours de sa vie, de nombreux prix et honneurs, ici et à l’étranger, pour son implication tant sur le plan de l’éducation que sur celui de la jeunesse, de l’alphabétisation et de la place du Québec à l’international.

À surveiller

La publication d’une anthologie des meilleurs discours de Paul Gérin-Lajoie devrait sortir en librairie cet été. De quoi se souvenir encore longtemps des sages paroles de ce grand homme.

Le CV après 50 ans

Il peut être plus difficile de se trouver un emploi après 50 ans. Cependant, on augmente nos chances lorsqu’on a un CV qui met adéquatement nos compétences en valeur.

«La recherche d’emploi, c’est une job à temps plein», affirme Lucie Dubé, directrice générale adjointe chez Midi-Quarante, un service de transition et de gestion de carrière pour les plus de 45 ans. Et elle a raison, car en plus des nombreuses heures passées à chercher des offres d’emploi et des entreprises qui nous intéressent, on doit adapter notre CV et notre lettre de motivation à chacun des envois. «Des fois, ce n’est pas long, mais il faut le faire», insiste madame Dubé.

Adapter son CV et sa lettre de motivation

S’il est si important d’adapter son CV et sa lettre de motivation, c’est que les grandes entreprises qui utilisent les services de sites comme Jobboom ou Workopolis, par exemple, font le tri dans les centaines de CV reçus à l’aide de moteurs de recherche qui détectent des mots-clés. «De là l’importance d’avoir les bons mots-clés dans son CV et d’avoir su créer des liens de parenté dans sa lettre de motivation», précise Lucie Dubé. Par exemple, si l’offre d’emploi affichée indique «adjointe administrative», vous devez avoir, visiblement, dans votre CV et votre lettre, ces mêmes mots.

Les compétences plutôt que les expériences

Votre CV est la clé pour vous permettre d’accéder à l’entrevue. Vous devez, dans ce document d’un maximum de deux pages, réussir à vous rendre si attrayant aux yeux de l’employeur ou du recruteur qu’il n’aura pas d’autre choix que de vous appeler pour vous rencontrer.

Après 50 ans, certaines stratégies peuvent être utilisées afin que l’âge ne soit pas un facteur discriminatoire. Par exemple, si vous avez commencé à travailler dans les années 1980, vous n’êtes pas obligé de le mentionner. «On n’est pas obligé de mettre toutes nos expériences professionnelles. Quand on recule de 20 ans, c’est suffisant. L’important, dans un CV, c’est de ne pas mentir», affirme madame Dubé. Votre CV, après 50 ans, devrait donc mettre de l’avant vos compétences en fonction des exigences mentionnées dans l’offre d’emploi à laquelle vous postulez.

Une organisation stratégique de l’information

Il y a deux aspects dans un CV: le contenu et l’organisation du contenu. L’un est aussi important que l’autre. «L’employeur ou le recruteur ne doit pas chercher lorsqu’il regarde votre CV. L’information importante doit lui sauter aux yeux», mentionne la directrice générale adjointe de Midi-Quarante. Par exemple, si une offre d’emploi exige la maîtrise d’un certain logiciel, c’est ce que vous devriez mettre en premier.

À plus de 50 ans, afin de mettre de l’avant vos compétences, vos réalisations et vos forces, un CV par compétences pourrait être tout indiqué. «En général, les employeurs n’aiment pas les CV par compétences parce qu’ils ne voient pas où la personne a eu ses expériences de travail, mais parfois c’est bon de le faire quand même», mentionne Lucie Dubé.

Le site Jobboom propose un modèle de CV par compétences que vous pouvez voir ici.

La lettre de motivation

Comme mentionné précédemment, votre lettre de motivation devrait être adaptée aux différentes offres d’emploi qui vous intéressent. «Si on a une lettre standard pour tous nos envois, on risque de manquer le bateau», affirme madame Dubé.

Votre lettre doit rappeler l’expérience que vous avez, en lien avec le poste désiré. «Il faut essayer de trouver des liens de parenté entre notre expérience et l’offre d’emploi», précise Lucie Dubé. Par exemple, si vous postulez à un poste en gestion de ressources humaines, vous devriez écrire quelque chose comme: «J’ai dix ans d’expérience en gestion de ressources humaines dans le milieu pharmaceutique».

La lettre de motivation est nécessaire et doit être envoyée en pièce jointe avec le CV, plutôt que d’être à même le courriel.

Le suivi, une étape à ne pas négliger

Dans les jours qui suivent l’envoi de votre CV, vous avez tout intérêt à assurer un suivi. «Plus l’entreprise est petite, plus on peut aller rencontrer les gens directement. Les employeurs sont ouverts à ça», affirme Lucie Dubé. Si l’entreprise est plus grosse, trouvez un numéro de téléphone et n’hésitez pas à lâcher un coup de fil pour demander si votre CV a bien été reçu et pour souligner votre intérêt pour le poste. «On peut aller en dehors des règles, ça peut être très payant», souligne madame Dubé.

Des ressources pour vous aider

«Un bon CV, c’est un CV qui marche!» affirme madame Dubé. Si vous avez fait des centaines d’envois et que vous n’avez pas eu de retour, ou très peu, vous devriez songer à aller chercher de l’aide. Plusieurs organismes, comme Midi-Quarantaine, offrent des services gratuits pour aider les plus de 50 ans à dénicher un emploi qui convient à leurs valeurs.

La belle époque du jazz à Montréal

Bien avant la naissance du Festival de Jazz, Montréal fut un incontournable de la scène jazz des années 20 aux années 50.

Son succès, intimement lié à la multiplication des boîtes de nuit pendant la période de prohibition américaine, s’appuyait aussi sur la communauté noire surtout concentrée dans les quartiers Saint-Antoine et Petite-Bourgogne.

Il serait trop fastidieux d’énumérer ici tous les grands musiciens qui ont foulé la scène montréalaise, mais voici un petit aperçu en photos et en musique.

1- L'orchestre de jazz de M. Kirsh, «The Melody Boys», Montréal, 1921

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

2- Le pianiste montréalais Willie Eckstein

Photo: Fonds Willie Eckstein. © Musée McCord
Photo: Fonds Willie Eckstein. © Musée McCord

3- Le compositeur, pianiste et directeur musical Billy Munro

Écoutez When My Baby Smiles At Me pour l’ambiance du jazz des années 20.

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4- Quintette montréalais au Club St-Michel dans les années 30, composé de Harold Steep Wade, Eddie Perkins (batterie), Benny Montgomery (trompette) Georges Sealey  (sax tenor et Randolph Whinfield (sax alto)

Photo: Jack Markow, Fonds John Gilmore. Service des archives de l’Université Concordia.
Photo: Jack Markow, Fonds John Gilmore. Service des archives de l’Université Concordia

5- Quintette (Harold Steep Wade, Eddie Perkins, Benny Montgomery, Georges Sealey  (sax tenor et Randolph Whinfield (sax alto), années 30

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6- Les Canadian Ambassadors fondé par le saxophoniste Myron Sutton avec des artistes et du personnel du Club Montmartre, Montréal, 1937

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7- Tina Baines, Bernice Jordan et Marie-Claire Germaine au Café St-Michel dans les années 1940

Photo: Service des archives de l’Université Concordia
Photo: Service des archives de l’Université Concordia

8- Le célèbre club Rockhead’s Paradise, années 30

Photo: Service des archives de l’Université Concordia
Photo: Service des archives de l’Université Concordia

9- Le calypso Lord Caresser, au Rockhead’s paradise

Écoutez Lord Caresser

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

10- Le chef d’orchestre et chanteur Cab Calloway

Écoutez Cab Calloway's dans le film Hi De Ho, 1934

Photo: Fonds John Gilmore. Service des archives de l’Université Concordia
Photo: Fonds John Gilmore. Service des archives de l’Université Concordia

11- Le trompettiste Louis Metcalf

Écoutez Call of the Freaks (King Olivier and his orchestra, 1929)
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12- Herb Johnson Band au Chinese Paradise

Photo: Service des archives de l’Université Concordia
Photo: Service des archives de l’Université Concordia

13- Le Cabaret Chinese Paradise dans les années 1930

Photo: Service d'Archive de la Ville de Montréal
Photo: Service d'Archive de la Ville de Montréal

14- Oscar Peterson en compagnie de Johnny Holmes, 1944

Photo: Fonds John Gilmore. Service des archives de l’Université Concordia
Photo: Fonds John Gilmore. Service des archives de l’Université Concordia

15- The Johnny Holmes Orchestra, Victoria Hall, 1947

Photo: Service des archives de l’Université Concordia
Photo: Service des archives de l’Université Concordia

16- Oscar Peterson avec son frère Chuck, à la trompette

Écoutez le Oscar Peterson trio, en 1965, avec Sam Jones et Bobby Durham

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

17- Olivier Jones en studio à CBC avec Norm Villeneuve, Bod Rudd, Bruce Yates, en 1963

Écoutez Oliver Jones et Oscar Peterson à Montréal en 2011

Photo: Fonds John Gilmore. Service des archives de l’Université Concordia
Photo: Fonds John Gilmore. Service des archives de l’Université Concordia

18- La première performance enregistrée de Leonard Cohen (23 ans) avec le célèbre pianiste et compositeur Maury Kay à Montréal en 1958

Écoutez The Gift de Leonard Cohen
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19- Paul Bley

Écoutez Paul Bley avec Charlie Mingus
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20- Duke Ellington

Écoutez Duke Ellington and his orchestra à Montréal, 1964
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21- Louis Armstrong à la Place des Nations, 1968

Écoutez What a wonderful world Louis Armstrong en 1967
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22- Mahalia Jackson en spectacle à la Place des Nations, 16 août 1969

Écoutez Just a Closer Walk With Thee, Mahalia Jackson et Louis Armstrong, 1970
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Maisons flottantes: habiter sur l’eau

S’endormir en se laissant bercer par les vagues, assister aux plus beaux couchers de soleil… habiter sur l’eau est un rêve pour plusieurs. Si vous n’êtes pas séduit à l’idée de la péniche ou du «bateau-maison», les maisons flottantes que nous vous présentons ci-dessous réussiront sans doute à alimenter vos rêves.  

Le concept des maisons flottantes est simple: offrir tout le confort et l’équipement d’une maison traditionnelle… sur l’eau. Ces maisons n’ont donc rien à voir avec les péniches ou les «bateaux-maisons». Amarrées à un quai, elles ne sont pas faites pour naviguer. Ce sont des résidences permanentes avec électricité et eau courante offrant du luxe et du confort à l’année. Curieux? Jetez un coup d’œil à ce qui suit!

Des maisons solides

En 2014, Radio-Canada présentait un court reportage sur des villages de maisons flottantes situés à Vancouver. En entrevue, Dan Wittenberg, président de la compagnie International Marine Floatation Systems Inc. (IMFS), expliquait que les fondations de ses maisons «aquatiques» sont faites d’«un énorme bloc de polystyrène extrudé – ou de styromousse si vous préférez – recouvert d’une épaisse couche de béton». Avec un poids total d’environ 60 tonnes, c’est du solide… et ça flotte!

Les maisons conçues par IMFS n’ont rien à envier aux maisons traditionnelles. Modernes, sur deux ou trois étages, elles sont toutes équipées et, lorsqu’on regarde les photos des intérieurs, on a peine à croire qu’il s’agit d’habitations flottantes. Depuis les trente dernières années, la compagnie de monsieur Wittenberg s’est fait connaître à l’étranger, tant et si bien qu’elle fabrique maintenant des maisons pour des acheteurs situés autant en Europe qu'aux États-Unis.

Photo: Facebook IMFS International Marine Floatation Systems, Inc
Les maisons flottantes n'ont rien à envier aux maisons traditionnelles. Photo: Facebook IMFS International Marine Floatation Systems, Inc

Une maison flottante de luxe à Seattle

À Seattle, les architectes de la firme Prentiss ont conçu cette  maison flottante de 1980 pieds carrés, présentement à vendre pour 2,1 millions $ US.

Photo: seattleafloat.com
Photo: seattleafloat.com

Entièrement recouverte de cèdre, le porche et certains autres éléments extérieurs ont encore leur couleur naturelle alors que le reste a été peint en gris.

Photo: seattleafloat.com
Photo: seattleafloat.com

Après avoir franchi la porte d’entrée, un escalier nous mène à l'étage où cuisine, salle à manger et  salle de séjour sont éclairés par la lumière naturelle des grandes fenêtres offrant une vue sur l’eau. Ces dernières s’ouvrent sur une terrasse extérieure avec un escalier en spirale menant à une terrasse sur le toit offrant un panorama à couper le souffle.

Photo: seattleafloat.com
Photo: seattleafloat.com

À l’étage inférieur se trouvent trois chambres à coucher, dont celle des maîtres avec un immense walk-in, et une terrasse prête à accueillir votre bateau de randonnée.

Photo: seattleafloat.com
Photo: seattleafloat.com

Un secret bien gardé en banlieue de Toronto

À Scarborough, à l’est de la ville de Toronto, un regroupement de maisons flottantes se targue d’être «le secret le mieux gardé de la région». Cette communauté compte 24 maisons flottantes, dont deux sont présentement en vente. Situées à quinze minutes du centre-ville de Toronto et à quelques pas de deux magnifiques plages, ces résidences flottantes sont très séduisantes.

Photo: Facebook Toronto Float Homes
Photo: Facebook Toronto Float Homes

La maison Urban Living

Cette maison à deux étages entièrement rénovée compte deux chambres à coucher, deux salles de bain, une cuisine et une salle à manger à aire ouverte ainsi qu’une immense terrasse de 700 pieds carrés offrant une vue spectaculaire sur la falaise et le lac, à proximité de la marina.

Photo: torontofloathomes.com
Photo: torontofloathomes.com

Le prix à payer pour ce luxe et ce confort? 995 000$!

Photo: torontofloathomes.com
Photo: torontofloathomes.com

La maison State of the Art

Une cuisine moderne avec comptoirs en quartz, des plafonds de dix pieds, un foyer électrique… voici quelques-unes des commodités que vous offre cette maison flottante contemporaine.

Photo: torontofloathomes.com
Photo: torontofloathomes.com

Comme ses voisins, elle offre bien sûr une vue à couper le souffle. Son prix? 1 275 000$!

Photo: torontofloathomes.com
Photo: torontofloathomes.com

Une maison flottante abordable à Vancouver

Les mini-maisons vous font de l’œil? Vous aimerez sans doute cette maison flottante de 470 pieds carrés. Construite en 1972, elle a été complètement rénovée en 2014.

Photo: johnlovelace.com
Photo: johnlovelace.com

Ce petit espace a été repensé pour offrir le maximum de commodités. En résultent des pièces blanches bien aérées et, bien sûr, une superbe vue sur l’eau et les montagnes à proximité.

Photo: johnlovelace.com
Photo: johnlovelace.com

Avec des taxes annuelles de 400$, c’est plutôt tentant, non?

Photo: johnlovelace.com
Photo: johnlovelace.com

 

Voyage dans le temps: les Îles de la Madeleine

Autrefois habitées par les Micmacs, les Îles de la Madeleine ont été ainsi baptisées en l’honneur de Madeleine Fontaine, épouse de François Doublet de Honfleur, concessionnaire des îles sous le régime français.

Ballotés d’un concessionnaire à l’autre et constamment forcés de défendre leurs droits contre la surpêche et la chasse commerciale sur leur territoire, les Madelinots ont surtout vécu de l’agriculture et de l’industrie de la pêche auxquels s’est ajouté plus récemment le tourisme, qui constitue maintenant la deuxième source de revenus la plus importante de la région.

Voici quelques clichés historiques de ce magnifique coin de pays.

1- Bateaux de pêche,  Îles-de-la-Madeleine, vers 1930

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

2- Échouerie, Îles de la Madeleine

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

3- Rocher aux oiseaux,  Îles de la Madeleine

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

4- Étang-du-Nord, Îles de la Madeleine, 1937

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

5- Vieillard de 96 ans aux Îles de la Madeleine, 1951

Photo: Lagloire, Pelerin. BAnQ
Photo: Lagloire, Pelerin. BAnQ

6- Îles de la Madeleine, 1951

Photo: Lagloire, Pelerin. BAnQ
Photo: Lagloire, Pelerin. BAnQ

7- Îles de la Madeleine, début du XXe siècle

Photo: Lagloire, Pelerin. BAnQ
Photo: BAnQ

8- Magasin général, Îles de la Madeleine, 1951

Photo: Lagloire, Pelerin. BAnQ
Photo: Lagloire, Pelerin. BAnQ

9- Méthode de pêche traditionnelle, Îles de la Madeleine, 1952

Photo: Histoire en photos de l'ONF. Bibliothèque et archives Canada
Photo: Histoire en photos de l'ONF. Bibliothèque et archives Canada

10- Pêcheurs des Îles de la Madeleine, 1953

Photo: Histoire en photos de l'ONF. Bibliothèque et archives Canada
Photo: Histoire en photos de l'ONF. Bibliothèque et archives Canada

11- Un navire prenant le large, Îles de la Madeleine, 1953

Photo: Histoire en photos de l'ONF. Bibliothèque et archives Canada
Photo: Histoire en photos de l'ONF. Bibliothèque et archives Canada

12- Étang-du-Nord, Îles de la Madeleine

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

13- Étang des Caps, Îles de la Madeleine

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

14- Soldats des Îles de la Madeleine

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

15- L'Échouerie, Îles de la Madeleine

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

16- Prêtre bénissant les bateaux des Madelinots, 1970

Photo: Adrien Hubert. BAnQ
Photo: Adrien Hubert. BAnQ

17- Îles de la Madeleine, 1979

Photo: Jean-Marie Cossette. BAnQ
Photo: Jean-Marie Cossette. BAnQ

18- Îles de la Madeleine, 1979

Photo: Jean-Marie Cossette. BAnQ
Photo: Jean-Marie Cossette. BAnQ

19- Îles de la Madeleine, 1979

Photo: Jean-Marie Cossette. BAnQ
Photo: Jean-Marie Cossette. BAnQ

20- Îles de la Madeleine, 1979

Photo: Jean-Marie Cossette. BAnQ
Photo: Jean-Marie Cossette. BAnQ