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Quoi faire avec un assistant vocal?

Alexa, Assistant Google, Siri: les assistants vocaux des grandes entreprises technos s’invitent dans nos maisons par le biais des haut-parleurs intelligents Echo, Google Home et Apple HomePod. Mais ces appareils à la mode sont-ils d’une réelle utilité? Oui, à la condition de savoir quoi leur demander. Voici dix cas où un assistant peut (réellement) nous simplifier la vie.

Contrôler ses différents gadgets

Les assistants vocaux sont au cœur des maisons intelligentes. Tant Alexa d’Amazon que l’Assistant Google et Siri d’Apple nous permettent d’utiliser notre voix pour allumer et éteindre des ampoules connectées, ajuster la température ambiante de la maison et faire cesser la sonnerie de l’alarme du détecteur de fumée (à la condition de posséder les bons gadgets, évidemment).

Alexa peut aussi exercer son influence à l’extérieur du domicile, par exemple pour démarrer sa voiture GM et déverrouiller sa portière, question de quitter la maison en deux temps trois mouvements.

Notons que si les appareils avec Alexa et l’Assistant Google comprennent le français, le HomePod d’Apple doit pour sa part être contrôlé en anglais. Une mise à jour devrait heureusement corriger le tir d’ici la fin de l’année.

Démarrer et déverouiller les portières de la voiure : c'est possible avec Alexa et GM!
Démarrer et déverrouiller les portières de la voiture: c'est possible avec Alexa et GM!

Obtenir de l’aide pour cuisiner

Les haut-parleurs intelligents sont souvent placés dans la cuisine puisque ces petits appareils sont utiles à l’heure des repas. L’intérêt n’est pas vraiment de se faire dicter une recette (ce que les assistants peuvent faire, mais le résultat n’est pas très convaincant), mais plutôt d’agir comme un subordonné, en ajoutant par exemple une alarme pour rappeler de sortir les biscuits du four et en permettant de convertir les degrés Celsius en Fahrenheit en lisant une recette.

L'assistant vocal peut vous aider dans la cuisine.
Un assistant vocal peut vous aider lorsque vient le temps de cuisiner.

Diffuser un message dans la maison

Les haut-parleurs Echo Dot d’Amazon et Home Mini de Google sont offerts à prix abordables, ce qui permet d’en placer dans plusieurs pièces de la maison. En étant équipé de la sorte, il est donc possible de diffuser des messages dans toute la demeure, comme s’il s’agissait d’un interphone, afin par exemple d’aviser les membres de la famille que le repas est servi. Une fonctionnalité intéressante pour ceux qui ont de grandes maisons et qui ne veulent pas s’époumoner.

Écouter de la musique

Tous les haut-parleurs intelligents peuvent jouer de la musique, généralement en utilisant un service en ligne comme Spotify, Apple Music ou Google Play Music. Attention cependant, la qualité sonore varie grandement d’un modèle à l’autre, et il faut investir un peu plus dans l’achat de l’appareil pour que cet usage se démarque réellement. Le HomePod d’Apple, le Home Max de Google et les Sonos One et Beam (qui intègrent l’assistant Alexa) sont à considérer pour les mélomanes.

Google Home Musique
Le Home Max de Google est à considérer pour les mélomanes.

Obtenir les nouvelles du jour

L’Assistant Google peut vous lire vos nouvelles préférées, que ce soit en vous réveillant le matin ou à la demande pendant la journée pour entendre le tout dernier bulletin d’information. Alexa devrait aussi offrir la fonctionnalité avec des sources locales sous peu.

Faire patienter un enfant

Les assistants vocaux, tout particulièrement l’Assistant Google, offrent une foule d’informations intéressantes pour les enfants. On peut par exemple lui demander de reproduire le son de n’importe quel animal ou de répondre à certaines questions, que ce soit pour passer le temps ou pour compléter ses devoirs (utiliser un ordinateur est toutefois beaucoup plus efficace pour obtenir rapidement une information précise). 

Gérer sa liste d’achats

L’assistant Alexa d’Amazon permet d’effectuer des achats sur Amazon directement avec sa voix. En pratique, la fonction est toutefois peu utilisée puisqu’il est difficile de s’assurer que le prix obtenu est avantageux et parce qu’on a parfois peur de faire une erreur dans sa commande. Utiliser un assistant pour gérer sa liste d’achats est plus pratique, car on peut ajouter des éléments dans son panier d’achats Amazon ou simplement dans une liste et les consulter ensuite au moment de faire ses emplettes.

Effectuer un appel vocal

Alexa et l’Assistant Google permettent de faire des appels vocaux directement, sans sortir son téléphone. Toute la maisonnée entend alors la conversation, mais la fonctionnalité peut être intéressante pour ceux qui ont besoin de communiquer et qui n’ont pas les mains libres.

Trouver son téléphone

Ceux qui cherchent toujours leur téléphone peuvent le faire sonner en demandant «Ok Google, trouve mon téléphone» à leur Google Home. Détail pratique, celui-ci sonnera même si le mode «ne pas déranger» est activé.

Trouver votre téléphone grâce à Google Home.
Trouver votre téléphone grâce à Google Home.

Demander la météo

Regarder son téléphone pour consulter la météo n’est pas toujours pratique, que ce soit en sortant de la douche au moment de choisir ses vêtements ou avant de sortir lorsqu’on a les mains pleines. Demander «OK Google, va-t-il pleuvoir aujourd’hui?» ou «Dis Siri, est-ce qu’il fait chaud dehors?» est une façon pratique de régler le problème.

L’exemple paraît anodin, mais la météo est – et de loin – l’une des informations les plus fréquemment demandées aux assistants vocaux. Comme quoi même les technologies avancées sont souvent utilisées pour les choses les plus simples.

Voyage dans le temps: Lanaudière

La région de Lanaudière, lieu de villégiature très prisé, tire son origine de la seigneurie de Charles-François Tarieu de Lanaudière concédée au XVIIIe siècle. Après la conquête, plusieurs Acadiens s’installent dans la région. Celle-ci se développe surtout à partir du siècle suivant grâce à l’industrie du bois.

1- Gare ferroviaire, Joliette, vers 1910

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

2- Hôtel Commercial, Joliette, vers 1910

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

3- Rivière à Joliette, vers 1910

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

4-Palais de justice, Joliette, vers 1910

Photo: Pinsonneault. Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Pinsonneault. Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

5- Rue Notre Dame, Joliette

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

6- Église anglicane, Rawdon, vers 1910

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

7- Église catholique romaine, presbytère et collège, Rawdon, vers 1910

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

8- Rawdon, 1930-1940

Photo: Nelson Newbergher. Don de M. Nelson Newbergher. © Musée McCord
Photo: Nelson Newbergher. Don de M. Nelson Newbergher. © Musée McCord

9- Rawdon

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

10- Rawdon-Inn, Rawdon

Photo: L. Charpentier. BAnQ
Photo: L. Charpentier. BAnQ

11- Rue Sainte-Marie, Terrebonne, vers 1910

Photo: Don de Mr. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de Mr. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

12- Bureau de poste, Terrebonne, vers 1910

Photo: Don de Mr. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de Mr. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

13- Vue d'ensemble de Terrebonne, vers 1910

Photo: Don de Mr. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de Mr. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

14- Terrebonne, 1933

Photo: Edgar Gariépy. BAnQ
Photo: Edgar Gariépy. BAnQ

15- L'église de la Purification, Repentigny, vers 1890

Photo: © Musée McCord
Photo: © Musée McCord

16- Ancien château - propriété de M. Cointeux, Repentigny, 1977

Photo: Gilles Langevin. BAnQ
Photo: Gilles Langevin. BAnQ

17- Magasin J.J Brien, Mascouche

Photo: L. Charpentier. BAnQ
Photo: L. Charpentier. BAnQ

18- Mascouche

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

19- Mascouche

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

20- Charlemagne

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

21- Route nationale, Lavaltrie

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

22- Rue Beausoleil, Saint-Gabriel-de-Brandon

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

23- Pointe au Pin, Saint-Gabriel-de-Brandon

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

24- Magasin A. Bousquet, Saint-Gabriel-de-Brandon

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

25- Foule et petites embarcations sur la plage, lac Maskinongé, Saint-Gabriel, vers 1925

Photo: Harry Sutcliffe. Don de Peter, Paul, Robert et Carolyn Sutcliffe. © Musée McCord
Photo: Harry Sutcliffe. Don de Peter, Paul, Robert et Carolyn Sutcliffe. © Musée McCord

26- Trois personnes et un chien sur un petit quai, Saint-Gabriel-de-Brandon (?), vers 1945

Photo: Don de Peter, Paul, Robert et Carolyn Sutcliffe. © Musée McCord
Photo: Don de Peter, Paul, Robert et Carolyn Sutcliffe. © Musée McCord

27- Rue principale, Saint-Michel des Saints

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

28- Rue principale, Saint-Michel des Saints

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

29- L'Assomption

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

30- Rue principale à l'Assomption, 1930

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

31- Cadets, Collège de L'Assomption, L'Assomption (?), 1908

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

32- Le boisé, Collège de L'Assomption, L'Assomption (?), 1908

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

33- Rue de l'Église, L'Épiphanie, vers 1910

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

34- La rivière l'Achigan au village de L'Épiphanie, vers 1910

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

35- Berthierville

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

Randonnée hors sentiers dans les fjords norvégiens

200 kilomètres au nord du cercle polaire arctique: la côte déchiquetée de la Norvège est verte à souhait sous l’effet du Gulf Stream. Et bleue tout autant, avec des fjords à perte de vue qui pénètrent profondément dans les terres. Sur les rives se dressent de hautes montagnes qui semblent inatteignables…

Sortir des sentiers battus

C’est en kayak de mer dans trois fjords de la région d’Ofoten (département du Nordland) qu’on approche le mieux quelques-uns de ces sommets aux allures de châteaux forts imprenables. On campe à leurs pieds pour faciliter les ascensions. La Norvège autorise presque partout le camping sauvage au nom du «droit» de tous à la nature. Celle-ci n’est toutefois pas si facile d’accès, car les pentes des fjords sont souvent abruptes, les sources d’eau douce relativement rares et les sentiers quasiment inexistants.

Marcher en montagne en dehors de sentiers balisés est une expérience emballante. Mieux vaut toutefois être fort en carte et boussole (ou GPS) pour le faire en autonomie complète. Sinon, l’idéal est de suivre un guide connaissant bien son «terrain» de jeu! La compagnie française Allibert Trekking (dont le Québécois Karavaniers fait partie) propose ainsi un séjour kayak-randonnée dans les fjords du nord de la Norvège qui permet d’accéder à un territoire de marche vraiment sauvage sans souci de se perdre.

un séjour kayak-randonnée dans les fjords du nord de la Norvège qui permet d’accéder à un territoire de marche vraiment sauvage sans souci de se perdre. Photo: Anne Pélouas
Un séjour kayak-randonnée dans les fjords du nord de la Norvège permet d’accéder à un territoire de marche vraiment sauvage. Photo: Anne Pélouas

Au pays des Samis et des rennes

Vestfjord est un immense bras de mer entre la côte norvégienne et les îles Lofoten dans lequel se jettent de nombreux autres fjords. En kayak, nous quittons l’un d’eux, Efjord, au nord, pour contourner une péninsule donnant sur Vestfjord. Elle est dominée par un imposant massif de granit blanc que nous découvrirons à pied le lendemain.

Il faudra quatre heures de montée soutenue pour «avaler» les 665 mètres de dénivelé de Teppkiltind. On marche d’abord en forêt, de plus en plus clairsemée, puis sur du lichen souvent spongieux, avant d’aboutir sur de grandes dalles de granit poncé par l’action des glaciers et que l’on suit parfois sur toute leur longueur. Certaines portent les traces de la présence ancienne d’éleveurs samis (lapons) avec des pétroglyphes d’ours et de marsouins.

À l’approche du col de Buskardet, le son d’une clochette attire l’œil vers un troupeau de rennes qui prennent le frais dans un névé. Une dernière arête et nous voici au sommet surplombant les falaises, avec un panorama à couper le souffle: des fjords sinueux et des montagnes aux formes inusitées à perte de vue.

Vue du sommet de Teppkiltinden. Photo: Anne Pélouas
Vue du sommet de Teppkiltinden. Photo: Anne Pélouas

Pleins feux sur «l’enclume des dieux» 

En se glissant deux jours plus tard en kayak au fond de Stefjord, petit bras de mer du profond Tysfjord, Stetind se dressait déjà sous nos yeux lors d’une rare journée sans brume pour envelopper cette montagne mythique. Surnommée «l’enclume des dieux», elle est l’un des emblèmes de la Norvège et un paradis pour les alpinistes. En forme d’obélisque, la montagne se dresse jusqu’à 1392 mètres de haut, avec un sommet quasiment coupé à l’horizontale. Magique, surtout vu d’un autre sommet!

Nous grimpons justement à l’assaut de Kobbenestind: 826 mètres à partir du niveau de la mer, par étages. Un premier plateau surgit, après 400 mètres de montée quasiment à la verticale sur un sentier tracé dans une forêt de bouleaux rabougris traversant des zones de tourbières. On sort sur des dalles longilignes qui servent de chemin, alternant avec des tapis de lichen aux couleurs chatoyantes.

À l’assaut de Kobbenestind, vue sur les fjords. Photo: Anne Pélouas
À l’assaut de Kobbenestind, vue sur les fjords. Photo: Anne Pélouas

En montant encore, l’univers devient plus minéral, avec des saules nains, seuls vestiges végétaux pour nous accompagner. Un nouveau haut plateau rocailleux et nous sommes presque au sommet de la muraille qui semblait si redoutable vue d’en bas. Et quel spectacle nous attend: Stetind, dans toute sa splendeur minérale, avec sa robe longue plongeant dans le fjord et son cou sans tête; les îles Lofoten au loin, et toujours cette mer sans fin de fjords et de montagnes! 

Vue imprenable sur Stetind, montagne mythique de Norvège. Photo: Anne Pélouas
Vue imprenable sur Stetind, montagne mythique de Norvège. Photo: Anne Pélouas

Parterre de fleurs alpines

Quittant Stefjord en kayak pour contourner un peu plus au sud une autre péninsule de Tysfjord, c’est du fond d’une crique au pied du massif Lifjellet que nous partirons un autre jour marcher sur les pentes de Kjelkvikjellet, puis encore plus haut. Bien tracé au début, le sentier se perd dès la sortie d’une forêt de bouleaux. De nouvelles dalles de granit, qui peuvent être très glissantes mouillées, font office de chemin. Dans les zones où pousse le lichen, de jolies fleurs, dont des orchidées sauvages roses et jaunes, agrémentent le parcours.

La marche en lacets nous mène sur deux plateaux rocailleux successifs, entrecoupés d’une petite vallée. Le minéral reprend ses aises jusqu’à la crête menant au sommet. Du haut de ses 850 mètres, la montagne nous offre une nouvelle vue panoramique incroyable: la baie de Skred aux fonds translucides, l’anse Kobbvika, où nous campons, le déroulé des plateaux granitiques sur lesquels nous venons de monter et toujours ce dédale de fjords et de sommets majestueux jusqu’à l’horizon. Quel privilège d’avoir pu en explorer quelques-uns!

Baignade dans un lac d’altitude. Photo: Anne Pélouas
Baignade dans un lac d’altitude. Photo: Anne Pélouas

Architizer A+ Awards 2018: le meilleur de l’architecture

Pour une sixième année, les Architizer A+ Awards ont attiré l’attention de milliers d’architectes et d’amoureux d’architecture à travers le globe. Le 30 juillet dernier, les lauréats de l’édition 2018 ont été annoncés. Voici un échantillon de ce qui nous a éblouis.

Casa TEC 205

Enfin, un intérieur coloré! Cette résidence située à Monterrey, au Mexique, a une double vocation: en plus d’offrir le gîte à ses résidents, sa conception permet la conservation et la protection de quatre grands arbres. Ces derniers font donc partie intégrante de cette maison aux murs colorés.

Photo: Facebook Moneo Brock
Photo: Facebook Moneo Brock

À l’étage supérieur s’étend une terrasse avec piscine et aire de relaxation; l’endroit idéal pour profiter de la vue sur les montagnes de Monterrey.

Photo: Facebook Moneo Brock
Photo: Facebook Moneo Brock

Les architectes responsables du projet travaillent pour la firme Moneo Brock Studio. Ils confient: «Nous avons toujours admiré l’utilisation de la couleur au Mexique, de son architecture vernaculaire à celles des maîtres Luis Barragán et Ricardo Legorreta. Nous avons appliqué à ces murs des pigments fonctionnant à l’intérieur et à l’extérieur, en mettant l’accent sur leur autonomie et en déterminant le caractère de chaque espace.» On adore!

Photo: Facebook Moneo Brock
Photo: Facebook Moneo Brock

Moor 

Située dans Fitzroy, le plus branché des quartiers de Melbourne, en Australie, cette habitation compte 850 pieds carrés sur deux étages. La mission donnée aux architectes de la firme Whiting Architects était de réaménager l’étroit espace intérieur afin d’en dégager une deuxième chambre à coucher.

 

L’escalier d’origine, qui était planté en plein milieu de l’espace, a été déplacé vers l’extérieur de la résidence. Couverte de panneaux perforés créant d’intéressants jeux de lumière naturelle, cette nouvelle cage d’escalier est devenue l’élément phare de cette jolie demeure. Détail intéressant: lorsqu’on regarde la cage d’escalier de l’extérieur, son design évoque les ailes protectrices d’un ange, faisant écho à l’église se trouvant à proximité. Bien joué!

A room with a view

Le nom donné à cette transformation effectuée par la firme canadienne superkül a tout de suite attiré notre attention. «Chambre avec vue», ça sonne plutôt bien.

Photo: Courtoisie superkül
Photo: Courtoisie superkül

La chambre principale, située à l’étage supérieur de cette maison du centre-ville de Toronto, a été complètement revue et corrigée. Dès le seuil de la porte, on aperçoit le feuillage d’un grand arbre, laissant croire qu’on est en pleine nature. C’est que le mur donnant sur la cour extérieure est maintenant entièrement vitré. Ce rapprochement avec la nature est également évoqué par l’omniprésence de chêne blanc, qu’on retrouve autant au sol que sur les murs et le plafond.

Photo: Courtoisie superkül
Photo: Courtoisie superkül

Derrière une cloison de la chambre se trouve une baignoire sur pattes, judicieusement placée sous un puits de lumière. Un beau refuge pour oublier le stress du quotidien de la grande ville.

Photo: Courtoisie superkül
Photo: Courtoisie superkül

On the Edge Of the Continent

Lauréat du prix du public dans la catégorie Aménagement paysager, cette conception de la firme américaine Shades of Green Landscape Architecture met en vedette la nature sauvage du territoire.

Située sur une crête herbeuse balayée par les vents dans la petite municipalité de Jenner, en Californie, cette maison en forme de pyramide des années 1970 offre des vues à couper le souffle sur les collines environnantes. C’est cette nature sauvage qui a été mise en valeur dans la conception de l’aménagement paysager.

Différents espaces extérieurs ont été aménagés : aire de détente, piscine, terrain de pétanque, potager avec jardinières. Le tout s’unit dans un dédale de plantes résistantes à la sécheresse, offrant un bel éventail de couleurs et de textures, tout en augmentant l’intimité des lieux. Inspirant!

Le tennis: de sport d’élite à sport populaire

Même si l’invention du tennis demeure contestée entre Walter Clapton Wingfield et Harry Gem, on sait que cette adaptation du jeu de paume médiéval est apparue au milieu du XIXe siècle en Angleterre.

Les Anglais auraient vraisemblablement découvert le jeu de paume au XVe siècle par l’intermédiaire du duc d’Orléans emprisonné en Angleterre au cours de la guerre de Cent Ans. D’ailleurs, le mot «tennis» est une déformation du mot français «tenez» qu'on lançait à l’adversaire lors du service.

Le tennis fut longtemps un sport réservé à la haute société et même si les dames le pratiquaient aussi, elles devaient bien entendu, se vêtir décemment. Les jupes longues et les chapeaux nous paraissent aujourd'hui fort encombrants.

1- Pavillon du Club de golf et de tennis, La Malbaie, 1915 (?)

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

2- Joueurs de tennis, Drummondville, vers 1900

Photo: Charles Howard Millar. Don de M. Leslie Millar. © Musée McCord
Photo: Charles Howard Millar. Don de M. Leslie Millar. © Musée McCord

3- Frank Barnwell, joueur de tennis, Montréal, 1891

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

4- Mlles Allan costumées en «Tennis» et «Hiver», Montréal, 1881

Photo: Notman & Sandham. © Musée McCord
Photo: Notman & Sandham. © Musée McCord

5- Courts de tennis, Cascade Golf and Tennis Club, Métis-sur-Mer, vers 1914

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

6- Mlle E. Little jouant au tennis

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

7- Membres de l'équipe américaine de tennis féminin, 1895

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

8- Femmes jouant au tennis au West Side Tennis Courts

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

9- Joueuse de tennis vers 1906

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

10- Hazel Hotchkiss Wightman, vers 1910

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

11- Hazel Hotchkiss Wightman, vers 1910

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

12- Tournoi de tennis vers 1913

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

13- Alba qui joue au tennis

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

14- Priscilla Dean

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

15- Florence Sutton, entre 1910 et 1915

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

16- Infirmières militaires de l'Hôpital général no 4 (Université de Toronto), CSAC, à Kalamaria, en train de jouer au tennis avec des officiers alliés en visite, 1916

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada

17- Match de tennis sur un bateau, vers 1930

Photo: © Musée McCord
Photo: © Musée McCord

18- Joueurs de tennis, Trafalgar Institute, Montréal, 1932

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

19-Joueuses de tennis au Club canadien, 1938

Photo: Conrad Poirier. BAnQ
Photo: Conrad Poirier. BAnQ

20- Bob Finlay, 1939

Photo: Conrad Poirier. BAnQ
Photo: Conrad Poirier. BAnQ

21- Roch qui joue au tennis, 1939

Photo: Conrad Poirier. BAnQ
Photo: Conrad Poirier. BAnQ

22- Eileen Greenwood, 1940

Photo: Conrad Poirier. BAnQ
Photo: Conrad Poirier. BAnQ

23- Adolescent jouant au tennis, vers 1948

Photo: Don de Peter, Paul, Robert et Carolyn Sutcliffe. © Musée McCord
Photo: Don de Peter, Paul, Robert et Carolyn Sutcliffe. © Musée McCord

24- Religieuse jouant au tennis au couvent Notre-Dame, Sherbrooke, 1957

Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Photo: Bibliothèque et Archives Canada