Archives annuelles : 2018

L’héritage de Gilles Pelletier

Gilles Pelletier, le Xavier Galarneau du téléroman L’héritage, est décédé mercredi à l’âge de 93 ans. 93… ça fait beaucoup d’années à percer l’écran, beaucoup d’années à jouer. Rétrospective de la carrière aussi grande que l’homme lui-même.

Né à Saint-Jovite en 1925, Gilles Pelletier se destine à une carrière de marin. C’est sa sœur, la comédienne Denise Pelletier, qui désire le faire monter sur les planches. À 20 ans, à défaut de partir en mer, il fait du théâtre pour une première fois. Ainsi commence la carrière de ce grand homme.

Ici et ailleurs

Shakespeare, Racine, Pagnol… dès ses débuts au théâtre, Gilles Pelletier joue dans de grands classiques. Le comédien ne se contente pas des planches. En effet, on peut également le voir au cinéma et à la télévision dès les années 1950. La famille Plouffe, Cap-aux-Sorciers, Rue de l’Anse, Cormoran… le comédien fait rapidement partie du paysage télévisuel québécois et le restera au fil des ans.

À l’aise en anglais, Gilles Pelletier a eu la chance de tourner dans quelques productions internationales, dont le film du réalisateur américain Otto Preminger La treizième lettre (1950) et le film I Confess du célèbre Alfred Hitchcock. On a même pu le voir à Broadway en 1966 dans la comédie P.S. I Love You.

Pour l’amour du théâtre

Amoureux de la scène, il fonde la Nouvelle Compagnie théâtrale (NCT) en 1964 avec sa femme, la comédienne Françoise Graton, et le comédien Georges Groulx. Avec la mission de faire découvrir les chefs-d’œuvre de la dramaturgie universelle aux jeunes, Pelletier signe des mises en scène et interprète de grands noms devant un public étudiant. Devenue le Théâtre Denise-Pelletier en 1977, l’institution théâtrale bien connue du public québécois poursuit, aujourd’hui encore, cette mission.

Un comédien infatigable

Gilles Pelletier aurait aimé pouvoir continuer à jouer jusqu’au dernier jour de sa vie, mais affirmait, alors qu’il était âgé de 88 ans, qu’il doutait de ses capacités. Dans un entretien avec Luc Boulanger publié dans La Presse, il mentionnait: «Ce n’est pas la mémoire qui fait défaut […]. C’est la concentration. Et pour jouer, il en faut énormément!» Il a toutefois accepté un petit rôle dans le film L’origine des espèces, tourné en 2014.

Des prix, inévitablement

En 60 ans de carrière, Gilles Pelletier a joué des centaines de rôles. Ce pionnier de la télévision québécoise a reçu le titre d’officier de l’Ordre du Canada en 1988, puis l’Ordre national du Québec en 1993. C’est cependant le Prix Denise-Pelletier, reçu en 1998 pour l’ensemble de sa carrière, qui l’a le plus ému, car cela honorait par le fait même la mémoire de sa sœur, décédée prématurément à 53 ans.

Toujours meilleur

Le scénariste et réalisateur Pascal Gélinas a rencontré Gilles Pelletier à son domicile d’Outremont en mars dernier. Nous vous laissons sur ses quelques mots au sujet de sa vie d’acteur.

Lise Payette: je me souviens

Lise Payette est décédée mercredi à l’âge de 87 ans. Féministe engagée, journaliste, auteure, politicienne… cette figure marquante du paysage québécois a porté plusieurs chapeaux avec brio. Tour d’horizon des accomplissements immenses de cette femme de tête et de cœur.

Née en 1931 dans une famille modeste de Montréal, Lise Payette fait ses débuts dans l’univers médiatique québécois en tant que journaliste pour la presse écrite en Abitibi, puis pour la radio, où sa voix voyage à Rouyn-Noranda, Trois-Rivières, Québec et Montréal.

En 1958, Lise Payette quitte la province pour s’installer à Paris. Durant ce séjour outre-mer, elle travaille pour le bureau de Radio-Canada à Paris, où elle anime l’émission de radio Interdit aux hommes. Le succès est au rendez-vous et propulse sa carrière.

De retour au Québec en 1964, les succès s’enchaînent. De 1965 à 1972, elle est à la barre de l’émission de radio Place aux femmes. De 1972 à 1975, c’est à la télévision que le public peut la suivre avec l’émission Appelez-moi Lise.

Le saut en politique

Personnalité chouchou du public québécois, Lise Payette fait le saut en politique au sein du Parti Québécois en 1975, aux côtés de René Lévesque. Seule femme du conseil des ministres, elle incarne la réussite et prouve à toute une génération que les femmes ont, elles aussi, leur place en politique.

Parmi ses réalisations en tant que ministre: la création de la Société de l’assurance automobile du Québec. C’est à cette grande dame que l’on doit la devise «Je me souviens» sur les plaques d’immatriculation (qui vient remplacer «La Belle Province»).

De ministre à scénariste et auteure

La carrière de ministre de Lise Payette prend fin dans la controverse avec ce qu’on appelle aujourd’hui «l’incident des Yvettes». Rappelons les faits: en 1980, en pleine campagne électorale, Madame Payette compare Madeleine Ryan, épouse du chef du Parti libéral Claude Ryan, au personnage stéréotypé de Yvette, fille soumise que l’on retrouve dans les manuels scolaires québécois de l’époque. Ses propos font scandale et Madame Payette s’aliène ainsi une grande partie de l’électorat féminin. Boudée, elle quitte la politique et entame une carrière de scénariste. Un mal pour un bien, diront bien des fans de ses téléromans.

La bonne aventure, Des dames de cœur, Un signe de feu et Marilyn ne sont que quelques-uns des titres à succès que signe l’ancienne ministre. Parallèlement à ce travail télévisuel, Lise Payette signe quelques ouvrages, dont Le pouvoir? Connais pas!, qui relate sa carrière en politique.

De nombreux prix

Une carrière aussi faste a valu de nombreux prix à Madame Payette, dont le Grand Prix de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision en 1998, l’Ordre national des Québécois en 2000 et le prix Guy-Mauffette pour l’ensemble de la carrière d’un artiste ou d’un artisan de la radio et de la télévision en 2014.

Une fin de carrière dans la controverse

C’est malheureusement dans la controverse que se termine la prolifique carrière de Lise Payette. En effet, celle qui signait une chronique dans Le Devoir depuis 2007 remet en doute les accusations de pédophilie à l’encontre de Claude Jutra dans un papier de 2016. Sa collaboration avec le quotidien prend fin deux mois plus tard. La direction évoque que l’affaire Jutra n’y est pour rien et que son licenciement est plutôt dû à une chronique sur le ministre de la Santé Gaétan Barrette (qui n’a jamais été publiée).

Au-delà des controverses, c’est cependant sa contribution à la société québécoise que retiendront deux ou trois générations de Québécois et Québécoises.

Pour des villes plus fraîches

L’année 2018 restera dans les annales comme l’une des plus chaudes jamais documentées. Et comme le mercure ne cesse de grimper, le design des villes devra rapidement s’adapter pour faire face à cette nouvelle réalité.

Si l’été qui vient de se terminer nous a appris une chose, c’est qu’il est bien plus agréable de passer les mois chauds à la campagne qu’en ville, où le bitume surchauffe l’environnement (et les esprits). Évidemment, les changements climatiques affectent aussi les zones rurales, qui font face à des sécheresses et à des tempêtes de plus en plus fréquentes. N’empêche, l’activité humaine plus grande en ville — des bouchons de circulation aux îlots de chaleur en passant par le nombre grandissant de climatiseurs — contribue à notre inconfort. 

The Guardian a bien saisi l’ampleur du problème. Le quotidien britannique consacrait récemment un dossier complet à la question. En parlant de la chaleur, la prochaine grande inégalité sociale selon eux, les journalistes ont d’ailleurs mentionné la vague de chaleur qui a affecté le Québec en juillet, tuant plus de 90 personnes sur son passage.

De Delhi à Montréal, le problème touche toutes les villes du monde. Voici quelques idées pour rafraîchir nos cités.

Photo: Andrew Welch, Unsplash
Le mercure qui ne cesse de grimper force le design des villes à s'adapter pour faire face à cette nouvelle réalité. Photo: Andrew Welch, Unsplash

L’arbre, cet air climatisé naturel

Après avoir été rasé des terrains pour faire pousser des immeubles, l’arbre revient en force en ville. Et ce n’est pas un hasard si les urbanistes et les architectes l’incluent de plus en plus dans leurs projets d’aménagement. Contrairement à l’asphalte, qui absorbe la chaleur, les arbres peuvent faire baisser la température de quelques degrés. Ils créent de l’ombre, ils absorbent et filtrent la pollution atmosphérique et l’eau qui s’évapore de leurs feuilles rafraîchit l’air. Pas étonnant, donc, qu’ils reprennent leur place entre les gratte-ciels.

Le quartier d’Oak Cliff à Dallas a notamment planté cet été 1000 arbres autour des écoles et des maisons. Louisville, au Kentucky, a lancé de son côté un programme ambitieux pour refroidir la ville. Depuis 2011, l’administration a ajouté près de 100 000 arbres à son territoire.

Photo: D. Jameson RAGE, Unsplash
Les arbres contribuent à réduire la chaleur. Photo: D. Jameson RAGE, Unsplash

Des jardins suspendus

Il n’y a pas que les arbres qui sont des alliés en ville. Toute la végétation peut nous aider à nous rafraîchir. Singapour l’a compris depuis longtemps. En 1967, elle a instauré son plan de «ville-jardin» en plantant des arbres et en aménageant de nouveaux parcs. Aujourd’hui, elle compte 100 hectares de verdure en hauteur et elle espère atteindre 200 hectares d’ici 2030.

L’administration a d’ailleurs implanté des mesures pour y arriver. Tout nouveau bâtiment doit prévoir une zone de verdure de la taille du site développé. Les plants peuvent être au niveau du sol ou en hauteur. De nombreux jardins suspendus voient ainsi le jour. Plusieurs concepteurs dépassent en plus le minimum exigé par les autorités. C’est le cas de l’hôtel Oasia, réalisé par WOHA Architects. L’édifice est drapé de vert.

Photo: Patrick Binghamhall, Facebook WOHA Architects
L’hôtel Oasia, réalisé par WOHA Architects. est drapé de vert. Photo: Patrick Binghamhall, Facebook WOHA Architects

Des écoles plus vertes

Paris est loin d’être une oasis de verdure. Seulement 9,5% de son territoire est consacré aux parcs et aux jardins, la plus faible proportion de toutes les villes européennes. La mairie espère changer cette statistique en transformant les cours d’école. Si tout se déroule comme prévu, les 800 écoles de Paris seront devenues des espaces verts d’ici 2040. On ajoutera des murs végétaux, des jardinières, de l’asphalte spécial qui peut absorber l’eau quand il pleut et des zones ombragées. L’administration permettra aux personnes vulnérables à la chaleur et à la population en général de profiter de ces nouveaux espaces en dehors des heures d’ouverture.

Des toits blancs

On le sait, les toits noirs font partie du problème. Ils absorbent et retiennent la chaleur. Comme solution, la ville de New York a mis en place la CoolRoofs Initiative. Plus de cinq millions de pieds carrés ont été recouverts d’un revêtement réfléchissant jusqu’à présent. La stratégie pourrait faire baisser le mercure de plusieurs degrés dans la Grosse Pomme.

Los Angeles, qui compte son lot d’autoroutes, remplace de son côté certaines de ses routes en asphalte par des matériaux plus clairs. Tokyo fournit aussi sa part d’efforts en vue des Jeux olympiques d’été de 2020, en choisissant de l’asphalte poreux qui retient plus d’eau et des revêtements réfléchissants.

Des arbres aux toits verts, les villes prennent plusieurs mesures pour contrer la chaleur. La bonne nouvelle? Ces initiatives fonctionnent et réduisent les températures de la surface terrestre de 2 à 3 degrés Celsius dans les zones où elles sont appliquées. Ça n’empêchera pas la planète de se réchauffer, mais c’est au moins un pas dans la bonne direction.

Photo: Chuttersnap, Unsplash
Les toits verts permettent également de réduire la chaleur en ville. Photo: Chuttersnap, Unsplash

Voyage au Québec en photochrome vers 1900

Dans la série de photographies photochromes de Paris et de Londres au début du XXe siècle, issues de la superbe collection de photochromes de la Bibliothèque du Congrès, voici quelques clichés de la Belle province colorisés.

1-Dominion Square. Montréal, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

2- Montréal vue de la tour de la Basilique Notre Dame, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

3- La citadelle de Québec, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

4- Statue de Champlain, Québec, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

5- Rue Champlain, Québec, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

6- Le réservoir, Parc du Mont-royal, Montréal, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

7- Montréal vue du Mont-Royal, Montréal, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

8- Statue de Maisonneuve, Montréal, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

9- L'hôtel du Parlement du Québec, Québec, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

10- Église de Saint-Anne de Beaupré, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

11- Cap Trinité sur la Rivière Saguenay, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

12- Tadoussac et embouchure de la Rivière Saguenay

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

13- Sur le Saint-Laurent à Rivière du Loup

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

14- Monument de Wolfe et Montcalm, Québec, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

15- Château de Ramezay,  Montréal, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

16- Place Jacques Cartier, Montréal, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

17- Musée Redpath et Université McGill, Montréal, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

18- Les rapides de Lachine, Montréal, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

19- Rapides de Coteau-du-Lac, 1901

Photo: Bibliothèque du Congrès
Photo: Bibliothèque du Congrès

Plus de 160 ans d’université au Québec

C'est dans les années 1800 que les premières universités ouvrent leurs portes dans la province. Voici des photos historiques de ces institutions.

La première université francophone qui a vu le jour fut l’université Laval à Québec en 1852, issue du séminaire de Québec fondé sous le régime français. Dès 1878, l’université Laval ouvre une succursale à Montréal, qui deviendra l’Université de Montréal.

Du côté anglophone, l’université McGill offre ses premiers cours en 1843 grâce au legs testamentaire de James  McGill à l’Institution royale pour l’avancement des sciences 30 ans auparavant.

1- Université Laval, Québec, 1908

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

2- Université Laval, rue Saint-Denis, Montréal, vers 1897

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

3- Portail de l'Université McGill, avenues McGill College, Montréal, 1869

Photo: Alexander Henderson. © Musée McCord
Photo: Alexander Henderson. © Musée McCord

4- Laboratoire de bactériologie, pavillon de médecine, Université McGill, Montréal, vers 1895

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

5- Vitrines du rez-de-chaussée, Musée Peter Redpath, Université McGill, Montréal, 1925

Photo: Sydney Jack Hayward. © Musée McCord
Photo: Sydney Jack Hayward. © Musée McCord

6- Salle de réception, Université Laval, Québec, vers 1910

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

7- Diplômés de sciences appliquées, Université McGill, Montréal, 1873

Photo: William Notman. © Musée McCord
Photo: William Notman. © Musée McCord

8- Salle de cours en mécanique appliquée, pavillon MacDonald de génie, Université McGill, Montréal, 1893 (?)

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

9- Laboratoire d'hygiène, Pavillon de médecine, Université McGill, Montréal, vers 1895

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

10- Inauguration du Centre universitaire des étudiants de l'Université McGill, Montréal, 1906

Photo: Arthur A. Gleason. Don de M. H. A. Coates. © Musée McCord
Photo: Arthur A. Gleason. Don de M. H. A. Coates. © Musée McCord

11- Intérieur de la Bibliothèque Peter Redpath, Université McGill, Montréal, 1893 (?)

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

12- Laboratoire de chimie, Université McGill, Montréal, 1893 (?)

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

13- La rue Saint-Denis montrant l'Université Laval, Montréal, vers 1910

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

14- Forge, pavillon MacDonald de génie, Université McGill, Montréal, 1893 (?)

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

15- Pavillon de médecine, Université McGill, Montréal, vers 1895

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

16- L'Université Laval et la Batterie royale, Québec, vers 1885

Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord
Photo: Wm. Notman & Son. © Musée McCord

17- École Polytechnique, Montréal, vers 1910

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

18- École des hautes études commerciales, carré Viger, Montréal, vers 1910

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

19- Royal Victoria College, Université McGill, Montréal, vers 1925

Photo: Sydney Jack Hayward. Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord
Photo: Sydney Jack Hayward. Don de M. Stanley G. Triggs. © Musée McCord

20- Université Laval, vers 1950

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

21- Vue aérienne de l’Université Laval, 1963

Photo: Amrour Landry. BAnQ
Photo: Amrour Landry. BAnQ

22- Université de Montréal, 1950

Photo: BAnQ
Photo: BAnQ

23- Université de Montréal, 1948

Photo: J.W. Michaud. BAnQ
Photo: J.W. Michaud. BAnQ

24- Université de Sherbrooke, 1973

Photo: Daniel Lessard. BAnQ
Photo: Daniel Lessard. BAnQ

25- Étudiants de l’université de Sherbrooke, 1973

Photo: Daniel Lessard. BAnQ
Photo: Daniel Lessard. BAnQ

26- Université du Québec à Montréal, 1980

Photo: Daniel Lessard. BAnQ
Photo: Adrien Hubert. BAnQ

27- Foule devant l’Université de Montréal, 1967

Photo: Jule Rochon, BAnQ
Photo: Jule Rochon, BAnQ

28- Édifices de l'Université du Québec à Montréal, 1969

Photo: Henri Rémillard. BAnQ
Photo: Henri Rémillard. BAnQ

29- Édifices de l'Université du Québec à Montréal, 1969

Photo: Henri Rémillard. BAnQ
Photo: Henri Rémillard. BAnQ