16 novembre 2016Auteur : Dominique Lamy

Sur le radar économique

4 rubriques marquantes de la dernière semaine

Bourse: l’effet Trump enrichit un investisseur de 700 millions de dollars



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Parlant de Donald Trump, les marchés financiers mondiaux ont été plutôt calmes à la suite de son élection. La panique du matin s’est effacé en cours de journée sur les Bourses nord-américaines. Les investisseurs, qui s’étaient probablement protégés d’une chute abrupte des cours en vendant des actions pour augmenter leur position d’encaisse dans l’éventualité d’une défaite d’Hillary Clinton, sont rapidement revenus sur le parquet à la recherche d’aubaines. Et comme ce fut le cas lors du vote sur le Brexit, un recul des cours se transforme souvent en occasion d’achat! Un principe bien compris par l’homme d’affaires Carl Icahn, qui a misé la bagatelle d’un milliard de dollars américains sur une remontée rapide du S&P 500 suivant la panique matinale occasionnée par le résultat du vote. Résultat? Un profit sur papier de plus de 700 millions de dollars pour l’investisseur activiste. «À long terme, ce sont les bénéfices des entreprises qui dictent la direction que prend la Bourse et non ce que peut dire ou faire un président américain», résume quant à lui Philippe Le Blanc sur Les Affaires.

Endettement: forte hausse chez les consommateurs canadiens

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L'endettement non hypothécaire des consommateurs canadiens a augmenté de façon significative lors du troisième trimestre de 2016, et ce, comparativement au trimestre correspondant de 2015. C’est du moins ce que suggère le plus récent sondage de la firme TransUnion. Parmi les données dignes d’intérêt, l’étude dévoile que les consommateurs québécois ont vu leur niveau d’endettement moyen non hypothécaire augmenter de 3,6% à 17 969$, alors que les consommateurs canadiens ont plutôt vu leur niveau d’endettement gonfler de 2,3% à 21 686$. Même si les consommateurs ont depuis quelques années bénéficié de la faiblesse historique des taux d’intérêt, il n’en demeure pas moins que ce recours à l’endettement doit être géré avec prudence. Les Québécois cherchent désormais les rabais sur certains postes budgétaires importants tels que l’épicerie, à titre d’exemple.

Finances personnelles: la valeur du rôle-conseil

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Vaut-il mieux gérer ses finances soi-même ou en confier la gestion à un conseiller de confiance? Selon une étude du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO), les conseils d’un professionnel de l’industrie auraient une incidence positive sur l’épargne des investisseurs. Les grandes lignes de ce rapport sont résumées sur le site Conseiller. «Les clients doivent comprendre que le conseiller facilite la discipline d’épargne, le choix des produits financiers à posséder et la répartition d’actifs à cibler, la compréhension de la terminologie financière et l’accumulation de richesse avec le temps», écrivais-je d’ailleurs dans ce texte publié en 2013.

Assureurs: résultats sous la loupe

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Alors qu’une éventuelle hausse des taux d’intérêt pourrait venir augmenter la rentabilité des assureurs, ces derniers ont récemment dévoilé leur plus récente performance trimestrielle respective. La Financière Sun Life (SLF-T), la Financière Manuvie (MFC-T) et l’Industrielle-Alliance (IAG-T) ont vu les actionnaires apprécier la progression des bénéfices comptabilisés. Les deux premières sociétés ont ainsi aisément surpassé les attentes des analystes. Les titres boursiers en question s’échangent désormais non loin de leur sommet annuel. Cette embellie boursière ne serait d’ailleurs pas étrangère à l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Plus d’informations sur les résultats financiers ici, ici et ici.