26 octobre 2016Auteur : Dominique Lamy

Sur le radar économique

Immobilier, Bombardier et… Snoopy!

Nouvelles règles hypothécaires: d’autres réactions



alt="hypotheque"

C’est pour contrer la hausse des prix de l’immobilier et limiter l’endettement des ménages qu’Ottawa impose de nouvelles règles hypothécaires. Celles-ci limitent, depuis le 17 octobre dernier, la capacité d’achat des jeunes familles à la recherche d’une première maison. Elles réduiront également la possibilité pour les propriétaires actuels de refinancer leur résidence pour profiter du capital accumulé. Cette réglementation ne s’applique évidemment que sur les prêts assurables, ceux pour lesquels la mise de fonds ou le capital comptabilisé demeure inférieur à 20% de la valeur marchande de la maison.

Cependant, les conséquences à court terme de ces nouvelles règles ne seront pas désastreuses sur le marché immobilier. «Une personne qui a bien fait ses devoirs n’aurait pas emprunté plus que sa capacité de payer», note Maxime Laporte, expert cité sur TVA Nouvelles.

Pour l’analyste Matthieu Arseneau, de la Financière Banque Nationale, l’impact de ces changements demeurera limité. «Seuls environ 7% des acheteurs en seront affectés», estime-t-il. Dans ce même texte, publié sur Conseiller, un résumé des propos du président et chef de la direction de Royal LePage, qui considère que «le poids supplémentaire sur le marché découlant de la nouvelle réglementation ne sera pas aussi grand qu’il le paraît au premier abord».

Finalement, Ottawa continue sa réforme sur le sujet, souhaitant désormais partager le risque de crédit avec les prêteurs hypothécaires. Ces derniers pourraient-ils dorénavant devoir assumer une partie des pertes sur les prêts assurés et en défaut de paiement? À lire, sur Finance et Investissement.

Le couperet chez Bombardier

alt="avion"

L’avionneur Bombardier fait occasionnellement les manchettes sur votre radar économique. Or, vendredi dernier, la société québécoise a annoncé un vaste programme de restructuration. C’est ainsi que 7500 postes, dont 1500 au Québec, seront abolis d’ici la fin de 2018. Une mauvaise surprise pour plusieurs. La multinationale prévoit que cette ronde additionnelle de suppression d’emplois impliquera des frais de restructuration oscillant «entre 225 millions et 275 millions» de dollars américains, à être comptabilisés dès la fin de 2016 et au cours de l’année 2017. Les actionnaires devront être patients avant de voir le titre retrouver de l’altitude, semble-t-il.

Argent: pas toujours facile

alt="argent"

Non, l’argent ne fait pas le bonheur. Par contre, un imprévu occasionne non seulement un stress émotionnel, mais aussi un stress financier. Ainsi, selon un récent sondage de la TD, plusieurs Québécois subissent un stress financier lorsqu’eux-mêmes ou un membre de leur famille sont atteints d’une maladie grave (60%), en cas de décès de leur conjoint (24%) ou en cas de divorce (41%). «Que vous soyez un jeune adulte en train de vous établir ou une personne âgée profitant de la retraite avec votre conjoint, le meilleur moment pour planifier les imprévus, c’est avant qu’ils surviennent», affirme François Morin, vice-président régional, Est du Canada, Planification financière, Gestion de patrimoine TD. L’institution financière y va de quelques conseils. Retenez surtout la nécessité d’aller chercher de l’aide au besoin. Un planificateur financier peut contribuer à assainir votre situation financière.

Même si l’argent demeure l’une des principales sources de stress des Canadiens, certains trucs tirés du monde des affaires, présentés par L’actualité, pourraient peut-être vous aider dans la gestion de vos finances personnelles.

Insolite: un assureur largue une figure emblématique

alt="snoopy"

Un grand assureur fait parler de lui, non pas pour l’un de ses produits, mais pour la décision assumée de tourner la page sur un grand volet de son histoire. « MetLife largue Snoopy », titre La Presse. Leur mariage fut de… 31 ans! Comme l’explique ici le USA Today, la société américaine MetLife, dont le symbole boursier est MET-N, se dote d’une nouvelle image de marque, et il n’y aurait pas lieu d’y intégrer le fameux personnage de bande dessinée. Cette relation d’affaires hors du commun aura néanmoins permis de rendre l’industrie américaine de l’assurance vie un peu plus «amicale», moins «rigide» et d’enrichir les créateurs du personnage d’environ 15 millions de dollars annuellement depuis le dernier contrat signé en 2014!